La grève des fonctionnaires fédéraux, qui oppose l’Alliance de la fonction publique du Canada au gouvernement fédéral depuis une semaine, fait des victimes collatérales un peu partout au pays. En effet, des bases militaires se retrouvent sans chauffage ni eau chaude et des écoles autochtones gérées par le fédéral doivent faire l’école à la maison comme au plus fort de la pandémie.
En effet, c’est 5 bases militaires situés dans différentes provinces qui seraient affectées par des pénuries de chauffage et d’eau chaude. Les travailleurs qui opèrent habituellement les centrales de chauffage des bases seraient en grève, laissant les militaires dans le froid.
La porte-parole de la défense Caroline Elie aurait expliqué aux médias que toutes les bases canadiennes ont des plans d’urgence en cas de grève, mais les circonstances actuelles auraient échappé au contrôle de l’administration militaire. La défense nationale aurait pu déclarer ces travailleurs comme des travailleurs essentiels afin de les maintenir à leur poste, mais n’aurait pas été à même de le faire.
C’est que lorsqu’ils ont demandé ce statut de travailleurs essentiels pour ces employés, l’armée se serait basé sur des listes créées 5 ans auparavant. De la sorte, de nombreuses personnes de cette liste n’étaient plus en fonction, et certains postes avaient carrément été laissés vacants depuis ce temps.
Ainsi, selon Andrew Mills, porte-parole de la base de Petawawa en Ontario, 700 militaires dans 21 édifices seraient privés de ces services, et ce, uniquement dans cette base.
Dans le même temps, de nombreuses écoles pour les Premières Nations, opérées par le fédéral, se retrouvent à devoir fermer leur porte. C’est le cas de la Quinte Mohawk School à Belleville en Ontario ainsi que cinq écoles des Six Nations de Grand River, dans la même province. Au total, 1 500 étudiants seraient touchés.
Pour pallier la fermeture physique des installations, les écoles ont dû se résoudre à offrir l’école à la maison, via internet, comme c’était le cas pendant la pandémie, au grand dam des parents qui étaient bien contents d’être passé à autre chose et qui doivent à nouveau s’occuper de leurs enfants durant les jours de semaine. On s’inquiète en outre de ralentir encore davantage l’apprentissage des élèves, qui accusait déjà un retard à cause de la pandémie.
155 000 employés de la fonction publique ou de l’agence de revenu sont en grève illimitée afin de revendiquer une majoration des augmentations salariales, des bonus pour les heures supplémentaires, pour parler des langues autochtones ainsi que le droit de travailler de la maison. À l’Agence du Revenu, par exemple, on demande jusqu’à 22,5% d’augmentation sur 3 ans.
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