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41 % des Canadiens réduiraient les seuils d’immigration selon une enquête du gouvernment fédéral

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Plus de quatre Canadiens sur dix affirment que les seuils d’immigration fédéraux doivent être réduits. Le ministère de l’Immigration devrait augmenter cet automne ces seuils qui permettraient à 341 000 personnes d’entrer au Canada cette année, soit le nombre le plus élevé depuis plus d’un siècle.

Lorsque des chercheurs ont indiqué dans un sondage que « le Canada vise à admettre 341 000 immigrants cette année », 41 % des personnes interrogées ont déclaré que le quota était trop élevé. Les résultats sont basés sur des entretiens téléphoniques avec 1 320 Canadiens dans le cadre de l’étude annuelle de suivi du ministère de l’Immigration du Canada.

« Le ministère mène un programme de recherche continu pour l’aider à mieux comprendre les attitudes des Canadiens à l’égard des questions liées à la citoyenneté et à l’immigration », ont écrit les chercheurs. « En mesurant et en analysant les opinions des nouveaux arrivants et des immigrants, le ministère obtient des informations sur d’importants domaines politiques liés à son mandat ». Résultats de l’enquête :

  • Seulement 19 % ont jugé l’immigration « très positive » ;
  • 30 % étaient d’accord avec l’affirmation selon laquelle « L’immigration entraine des changements au Canada d’une manière que je n’aime pas » ;
  • 51 % étaient d’accord avec l’affirmation suivante : « Les immigrants doivent faire davantage pour s’intégrer à la société canadienne » ; ».
  • 52 % ont dit être d’accord avec l’affirmation suivante : « Le Canada devrait s’efforcer d’aider les chômeurs canadiens plutôt que de chercher des immigrants qualifiés pour sa main-d’œuvre ».

Le ministre de l’Immigration, Marco Mendicino, a proposé, dans un plan sur les niveaux d’immigration pour 2020, d’augmenter les quotas d’un pour cent par an, pour atteindre 341 000 cette année et 351 000 l’année prochaine. Ces quotas sont les plus élevés depuis 1913.

Mendicino a déposé le plan au Parlement le 12 mars, un jour après que l’Organisation mondiale de la santé ait déclaré une pandémie mondiale. Depuis, l’économie canadienne est tombée dans une récession que le ministère des Finances a qualifiée de pire depuis les années 1930.

Mendicino a alors déclaré aux journalistes que les quotas étaient basés sur une analyse « économique solide » qui était antérieure à la récession. « Craignez-vous que le Canada puisse absorber économiquement ces immigrants supplémentaires au cours des deux prochaines années si nous traversons un ralentissement », a demandé un journaliste. « Le Canada est dans une position très solide », a répondu Mendicino.

« Ces chiffres approximatifs ne doivent plus être considérés comme un objectif réaliste », a déclaré le député conservateur Peter Kent dans une interview précédente. Le 17 juin, lors d’une audition de la commission de l’immigration de la Chambre des Communes, Kent a remis en question les quotas.

« Quelles sont vos estimations aujourd’hui du nombre de nouveaux résidents permanents qui seront acceptés dans le pays », a demandé Kent. « Nous aurons une meilleure mise à jour à l’automne. Je pense qu’on peut dire sans risque de se tromper que nous allons atteindre les 341 000 », a répondu Catrina Tapley, sous-ministre de du ministère de l’Immigration.

« Il est difficile de dire quelle estimation pourrait être faite étant donné qu’il y a tant d’incertitudes, tant d’incertitudes sur les voyages, tant d’incertitudes dans d’autres pays qui affectent la capacité des gens à remplir leur demande », a déclaré la sous-ministre Tapley. « Mais je veux être clair, nous avons continué à traiter les demandes et nous continuons à faire atterrir des personnes pendant cette période ».

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