Nous apprenons toujours de nouvelles choses fascinantes sur le dysfonctionnement de notre société. La dernière en date : la présence au Québec de 746 dangereux criminels à expulser, mais qui ne le sont pas pour diverses raisons administratives ou « humanitaires ». Une vraie blague. Comment en sommes-nous venus là? Quel message envoyons-nous au reste du monde? Une situation inquiétante, mais pas surprenante au final.
Par le biais d’une enquête du Journal de Montréal, nous savons que 746 individus interdits de territoire au Québec ne peuvent être renvoyés chez eux. Pour la plupart, il s’agit de simple criminalité. Mais pour un nombre surprenant, c’est bien pire. Nous parlons de 35 cas de crime organisé, 19 pour des violations des droits de la personne (ce qui peut comprendre les crimes de guerre) et 12 pour des enjeux de sécurité.
Que fait l’Agence des services frontaliers du Canada? Ils disent qu’ils enquêtent. Si seulement c’était le cas. La vérificatrice générale, Karen Hogan a dénoncé en 2020 le fait que l’ASFC ne mène pas d’enquêtes annuelles pour trouver les personnes interdites de territoire. Dans 70% des cas, il n’y a eu aucune enquête dans l’année en question. Êtes-vous surpris? Non, ce n’est pas surprenant.
Le message ainsi envoyé aux malfaiteurs internationaux : le Canada est une passoire, qui fera le strict service minimal pour vous trouver si vous venez pour y commettre des crimes. Les lois laxistes sont une aubaine pour ceux qui viennent de pays en conflit, qui ne pourront pas être déportés en cas de condamnation. Nous parlons ici de pays comme Haïti ou l’Afghanistan.
Vivre ici devrait être considéré comme une chance, de même qu’un privilège. Il n’y a pas de droit à venir ici s’installer ici, violer les lois, et ne pas faire face au risque d’une déportation. Du moins, cela serait le cas dans un monde idéal. Après, faut-il s’étonner que la criminalité ait monté en flèche dans les dernières années?
Nous attirons des criminels toujours plus professionnels, comme ces trois Chiliens en fuite du centre de surveillance de l’immigration à Laval. Les Américains ont raison de vouloir protéger leur frontière avec le Canada, pays dirigé par Justin Trudeau et ses lubies idéologiques. Gouvernement qui met en danger les citoyens aux prises avec des criminels toujours plus organisés.
Des mesures fortes seront nécessaires pour enrayer la criminalité internationale. Si les transporteurs privés sont réticents à amener certains criminels déportés, l’armée pourrait-elle s’en occuper? Comme ce fut le cas pour un certain Luka Rocco Magnotta, rapatrié au Canada depuis sa cavale en Allemagne dans un avion militaire ? La question se pose.
Quoiqu’il en soit, le gouvernement canadien, par son laxisme, met en danger ses citoyens, et ceux des États-Unis. Qu’est-ce que cela prendra pour qu’il y ait un grand réveil? Déjà, un djihadiste de l’État islamique et son fils sont actuellement en procès dans la région de Toronto pour un projet d’attentat déjoué. Encore heureux que certains dans le renseignement fassent leur travail. Il est maintenant temps d’agir.
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