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ANALYSE : Les lois sur l’Internet de Trudeau vont museler ses détracteurs

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Justin Trudeau au parlement canadien. Capture d'écran chaîne parlementaire
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Gregory Tobin est le gestionnaire national du contenu du réseau de pages Canada Strong & Proud.

Imaginez que vous vous réveilliez un matin pour découvrir que votre compte Facebook avait été verrouillé.

Au début, vous pensez que vous avez peut-être été piraté, mais lorsque vous consultez votre courrier électronique, vous voyez quelque chose de Facebook vous informant que, malheureusement, conformément aux nouvelles lois sur la censure, la mise à jour de statut que vous avez publiée et qui contenait une critique du gouvernement était étiquetée comme  » discours de haine » et « désinformation », ils ont donc été contraints de fermer votre compte.

Cela peut sembler un exemple un peu fou, mais cet avenir possible est plus proche que vous ne le pensez.

À l’heure actuelle, le gouvernement fédéral a trois projets de loi qu’il souhaite faire adopter par le Parlement – ​​dont deux sont en cours de vote en ce moment – ​​qui permettraient au gouvernement de prendre le contrôle réglementaire direct de ce que vous voyez, dites et lisez en ligne.

Ces factures signifieraient que vous serez censuré, que les nouvelles vous seront cachées et que le gouvernement paiera les nouvelles pour une couverture favorable.

Alors, quelles sont ces factures ? Et comment vont-ils faire cela ?

Le premier est le projet de loi C-11. C’est ce qu’on appelle la Loi sur le streaming en ligne, et son travail consiste à contrôler ce que les Canadiens voient en ligne. Le gouvernement y parviendra en forçant le CRTC – qui réglemente la télévision et la radio – à réglementer également l’ensemble du monde en ligne au Canada.

Voulez-vous que le premier ministre Trudeau, ou n’importe quel premier ministre d’ailleurs, ainsi qu’un groupe de bureaucrates non élus aient le dernier mot sur ce qui est considéré comme un contenu approprié pour les Canadiens ?

Pensez à tous les scandales et histoires critiques qui auraient pu être cachés aux Canadiens au cours des 7 dernières années si cette loi avait été adoptée – le scandale WE, le scandale Aga Khan, SNC Lavalin, blackface et ainsi de suite.

Le deuxième est le projet de loi C-18. C’est ce qu’on appelle la loi sur les nouvelles en ligne. Le travail de ce projet de loi consiste à acheminer des centaines de millions de dollars des entreprises technologiques vers une liste restreinte de médias approuvés par le gouvernement. Cela dissuadera les médias de critiquer le gouvernement fédéral et désavantagera sérieusement les médias qui ne figurent pas sur la « belle liste ».

Alors, comment va-t-il faire cela?

Nous avons d’abord besoin d’un peu de contexte.

En 2020, lorsque le gouvernement Trudeau a commencé à distribuer plus de 600 millions de dollars par an en subventions aux médias, il a également créé le conseil d’administration de l’Organisation de journalisme canadien qualifié, composé de 5 membres non élus et non responsables qui sont tous d’anciens journalistes et universitaires.

Ils ont le pouvoir de décider qui se qualifie pour être une agence de presse et qui ne l’est pas au Canada.

Rebel Media a récemment demandé le statut et a été refusé.

Fast forward to today, and Bill C-18 will force tech companies like Facebook and Google to pay news outlets any time news content gets shared online. Legacy news outlets feel it’s unfair that 80% of online ad revenue is going to tech companies, but rather than try to change up their strategy or business model to compete, they lobbied the government for a sweetheart deal.

A paycheque builds loyalty and obedience. How good are you at criticizing your boss, or keeping them accountable? And how could the media possibly cover and criticize the government that it’s getting millions of dollars from?

The end result is a further loss of a truly free press – one of the very pillars of democracy. This bill would further reduce the separation between news and state that’s already been harmed by this same Trudeau government.

La troisième est la loi sur les méfaits en ligne, qui n’a pas encore été déposée, mais les libéraux en ont fait une grande promesse électorale dès 2015. Alors, à quoi comptent-ils l’utiliser ? Simple. Ils l’utiliseront pour faire taire les voix canadiennes dissidentes en ligne. Il le fait en étiquetant cyniquement tout ce qu’ils n’aiment pas comme « désinformation » ou « discours de haine ».

Des choses comme des critiques contre le gouvernement, partager des nouvelles qui ont un angle critique ou révéler un scandale. Tout ce qui est publié en ligne peut être signalé comme « discours de haine » ou « désinformation » par les autorités, puis le gouvernement imposera des amendes massives aux médias sociaux et autres médias en ligne s’ils ne suppriment pas le « discours de haine ».

Le même gouvernement qui a été arrêté et signalé sur Twitter lors de la dernière élection pour avoir partagé des médias manipulés, veut le pouvoir d’étiqueter ce qui est de la « désinformation ».

C’est risible.

Ensemble, tous ces projets de loi signifient que le monde en ligne du Canada deviendra intolérant, oppressant, hostile et castré.

Les trois projets de loi ont reçu un énorme retour de bâton de la part d’universitaires et d’experts de gauche et de droite, ainsi que d’organisations de défense des droits de l’homme et de journalistes indépendants.

Lors d’une audience, la responsable de la sécurité publique de Twitter, Michele Austin, n’a rien retenu.

« Les gens du monde entier ont été empêchés d’accéder à Twitter et à d’autres services d’une manière similaire à celle proposée par le Canada par plusieurs gouvernements autoritaires (la Chine, la Corée du Nord et l’Iran, par exemple) sous le faux prétexte de » sécurité en ligne « , empêchant les peuples ‘ le droit d’accéder à l’information en ligne », a-t-elle déclaré.

Le premier ministre sait exactement ce qu’il fait. Il est assez intelligent pour rédiger ces projets de loi, et il est assez intelligent pour savoir exactement ce qu’ils feront à la société canadienne. Le problème, c’est qu’il s’en fout. Il veut faire taire les critiques et il veut étouffer l’opposition.

Les Canadiens se réveilleront-ils un jour pour voir leurs comptes de médias sociaux gelés pour avoir publié du contenu critiquant le gouvernement?

Trudeau a impitoyablement expulsé Jody Wilson Raybould et Jane Philpott de son gouvernement parce qu’elles lui avaient tenu tête dans le scandale SNC Lavalin. Imaginez ce qu’il vous ferait s’il en avait l’occasion.

Cette suite de lois sur la censure est la plus grande attaque contre la liberté d’expression de l’histoire moderne du Canada. Il ne doit pas être ignoré ou sous-estimé.

Les Canadiens de toutes allégeances devraient à juste titre riposter et faire rejeter ces projets de loi du Parlement et les jeter dans les poubelles de l’histoire.

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