Une pétition demandant au gouvernement Trudeau d’abroger son interdiction des armes à feu établit un nouveau record avec plus de 230 000 signatures.
La pétition initiée par Jesse Faszer de Calgary, en Alberta, se lit comme suit : « Le régime de confiscation des armes à feu du Premier ministre, imposé de manière antidémocratique et sans débat pendant une pandémie alors que le Parlement est suspendu, est une attaque contre la démocratie canadienne ».
« Le Canada dispose déjà d’une réglementation stricte et d’une législation complète en matière de détention d’armes à feu ;
Le Canada compte des millions de propriétaires d’armes à feu responsables et respectueux de la loi ;
Les données montrent que le régime de confiscation ne mettrait pas fin à la violence par arme à feu au Canada ;
La majorité des armes à feu utilisées dans les crimes violents sont obtenues illégalement et/ou sont introduites en contrebande au Canada ;
Les propriétaires légaux d’armes à feu sont de fervents défenseurs des mesures qui permettront de prévenir réellement la violence par arme à feu ;
Les propriétaires légaux d’armes à feu au Canada sont contrôlés quotidiennement par le système du CIPC ;
Le Premier ministre utilise l’émotion de la tragédie en Nouvelle-Écosse pour imposer ce régime de confiscation, même si toutes les armes à feu utilisées par le meurtrier ont été obtenues illégalement ;
La liste des armes à feu à confisquer est arbitraire et ne repose pas sur la fonctionnalité ;
Les « fusils d’assaut », ou armes à feu entièrement automatiques, sont interdits au Canada depuis 1977 ;
Les criminels qui ont obtenu illégalement des armes à feu ne seront pas touchés par ce régime de confiscation ; et
Le gouvernement fédéral abandonne la prise de décision fondée sur des preuves en ce qui concerne la prévention de la violence par arme à feu ».
« Ça démontre que le ban contrairement à ce que les libéraux disent, que ça affecte l’ensemble des propriétaires d’arme à feu , peu importe leurs activités : chasse, tir sportif et collectionneur. C’est une pétition extraordinaire qui représente plus de 10% de l’ensemble des propriétaires canadiens », a déclaré Guy Morin à Québec Nouvelles.
« Malgré que les médias et politiciens québec essaient de faire croire, le sujet des arme à feu est un sujet très chaud qui est viscéral et fait partie de la culture et histoire au Québec. Plusieurs propriétaires qui ont voté plus le Bloc ou qui ne votaient plus , sont maintenant prêt à aller vers les conservateurs. O’Toole est vu comme un vent de fraîcheur.»
Guy Morin
M. Morin est le propriétaire d’AGM Sécurité, président de Tous contre un registre québécois des armes à feu.
Les commentateurs politiques estiment que la victoire surprenante d’Erin O’Toole au Québec lors de la course au leadership est le résultat d’une forte mobilisation des propriétaires d’armes à feu qui se sont prononcés fortement en faveur d’O’Toole.
Pendant la pandémie de coronavirus, une période où les Canadiens devraient s’unir, le gouvernement Trudeau a décidé d’imposer une interdiction générale des armes à feu au Canada par le biais d’un « décret ».
Un Décret en conseil est un instrument juridique qui est officiellement recommandé par le Cabinet et qui est ensuite exercé par le gouverneur général. Les décrets ne sont pas discutés par le Parlement avant d’être mis en œuvre.
Le 1er mai 2020, le gouvernement Trudeau a eu recours à un décret pour modifier le Règlement prescrivant certaines armes à feu et autres armes, éléments et pièces d’armes, accessoires, chargeurs, munitions et projectiles comme étant interdits ou à autorisation restreinte (« Règlement ») en vertu du Code pénal.
L’OCI a effectivement interdit 1 550 marques et modèles de ce que Justin Trudeau appelait les armes « de type assaut » au Canada. Dans l’annonce de cette interdiction, Trudeau a déclaré que ces armes à feu n’avaient « pas leur place » au Canada, même si elles étaient autrefois légalement autorisées dans le pays.
À l’époque, il a déclaré : « Ces armes ont été conçues dans un seul but : tuer le plus grand nombre de personnes en un minimum de temps ».
Depuis ses commentaires, de nombreux Canadiens ont exprimé leur opposition aux propos de Trudeau sur ces armes à feu car ils les possèdent pour diverses raisons et non dans le but de commettre un meurtre comme le suggérait Trudeau.
Parallèlement, le gouvernement a envoyé une lettre aux particuliers et aux entreprises pour les informer que leurs armes à feu à autorisation restreinte précédemment enregistrées étaient désormais interdites et que leurs certificats d’enregistrement étaient effectivement annulés.
Sur le site web de la GRC, il est dit que cette annulation était le résultat direct de la modification législative des règlements du Code pénal et « non pas le résultat d’une décision du directeur de l’enregistrement de révoquer les certificats d’enregistrement en vertu de la Loi sur les armes à feu ».
La GRC a suggéré que les gens pouvaient faire l’une des trois choses suivantes à la lumière de ces changements:
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