La direction de la CBC a affirmé que la baisse des revenus était « due à une baisse de la demande lors de l’épidémie de COVID-19 ».
Les revenus publicitaires de la CBC-TV ont considérablement diminué au cours du premier trimestre 2020, selon le Blacklock’s Reporter.
Le rapport financier du premier trimestre de la CBC a révélé que les revenus publicitaires de la télévision sont passés de 48,2 millions de dollars en 2019 à 38,5 millions de dollars, soit une baisse d’environ 20 %. Les revenus publicitaires en langue française ont diminué de 22 %.
La direction de la CBC a affirmé que la baisse des revenus était « due à une baisse de la demande lors de l’épidémie de COVID-19 ».
« On prévoit que les effets de COVID-19 persisteront en 2021-2022, notamment les pressions économiques et les perturbations de la programmation », a écrit la direction.
Seule une petite partie des revenus de la CBC provient des publicités, la majorité provenant de la subvention de 1,2 milliard de dollars accordée annuellement à la société d’État par le gouvernement fédéral.
La CBC a suspendu ses bulletins d’information locaux du soir du 18 mars au 15 juin, affirmant que le réseau « mettait ses ressources en commun » à la suite de la pandémie. Avant la pandémie, seulement 0,8 % des Canadiens regardaient les bulletins de nouvelles du soir de la CBC.
La CBC a également attribué ce déclin à l’annulation de grands événements sportifs tels que les éliminatoires de la LNH et les Jeux olympiques d’hiver.
Les recettes publicitaires de la CBC ont considérablement diminué ces dernières années, chutant de 37 % en 2019. Au total, les recettes publicitaires ont chuté de 53 % entre 2014 et 2019, ce qui est étonnant.
En 2014, la radio de la CBC a mis fin à la publicité après des années de revenus abyssaux.
Indépendamment de cette baisse, la direction de la CBC déclare qu’elle va tenter de modifier ses activités à l’avenir pour essayer d’attirer davantage de téléspectateurs.
« En tant que radiodiffuseur public national du Canada, nous occupons une place importante dans le système de radiodiffusion canadien et sommes confrontés à un ensemble unique de risques pour nos plans et nos opérations », a écrit la direction.
« Comme tous les radiodiffuseurs, nous devons nous adapter aux changements technologiques, à l’évolution démographique et aux demandes des consommateurs, ainsi qu’aux changements structurels de l’industrie. Compte tenu de notre mandat légal de servir tous les Canadiens, nous sommes également confrontés à des attentes publiques et à des défis financiers uniques ».
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