L’objectif du gouvernement Trudeau était d’augmenter la population canadienne en accueillant 500 000 immigrants par année. Cela faisait d’une stratégie, l’initiative du siècle, visant à faire du Canada un pays de 100 millions d’habitants d’ici 2100. À une époque d’effondrement de la natalité, était-ce vraiment une si bonne idée? Quoiqu’il en soit, les problèmes que cela occasionne sont tellement criants que le gouvernement s’est décidé à baisser les seuils, mais cela est trop peu, trop tard.
Ce n’est un secret pour personne : les gens ne font plus d’enfant, peu importe l’endroit sur la planète. La démographie s’effondre particulièrement en Asie, mais aussi en Inde, au Moyen-Orient. Il n’y a que l’Afrique pour le moment qui fait plus d’enfants que le minimum nécessaire (2.1 enfants par femme) pour le renouvellement des générations.
Cela veut dire que de toute façon, le Canada sera confronté un jour ou l’autre à la baisse démographique des pays dans lesquels il recrute des immigrants. En Inde déjà, le gouvernement Modi a instauré il y a quelques années des mesures punitives afin de limiter les naissances, avec un certain succès. En Chine, les jeunes qui voulaient partir sont déjà aux États-Unis, au Canada ou en Europe. Quant aux autres, il est peu probable qu’ils quittent leur pays.
Imaginez : le Canada qui aurait 100 millions d’habitants. Le grand Toronto qui s’étend à perte de vue, et plusieurs villes millionnaires au Québec. La seule pour le moment qui compte plus d’un million d’habitants est Montréal, mais il est probable que si le plan est suivi à la lettre, Québec, Laval, Longueuil, Sherbrooke, Trois-Rivières deviennent des enfers d’étalement urbain.
Dans un contexte où l’on parle d’écologie, comment concilier le développement dit « durable », et une telle croissance de la population? Bien sûr, cela n’inquiète pas outre mesure les partis de gauche radicale et les groupes écologistes. Qui bien sûr vous traitera de raciste si vous osez remettre en question l’immigration massive, et ce même si c’est pour réduire la pollution.
Voilà, que maintenant, après avoir qualifié quiconque s’opposant au narratif dominant d’être des racistes, des islamophobes ou on ne sait quoi, Justin Trudeau recule désormais d’un pas en arrière. Il fera passer les seuils actuels de 500 000 à 395 000, mais cela est trop peu, trop tard. Trop peu, car sous les conservateurs, les seuils étaient d’environ 250 000, et trop tard, car le mal est déjà fait.
On se demande même s’il n’y a pas d’autres stratégies pour en faire entrer par la porte d’en arrière. Par exemple, certains pays sont exemptés de visas pour rentrer. Et le chemin Roxham s’est tout simplement déplacé dans les aéroports, où les migrants demandent l’asile à leur arrivée aux douanes. Il est probable que Donald Trump revienne au pouvoir. Il y aura donc des migrants résidents actuellement aux États-Unis qui vont se diriger au nord de la frontière.
Quelle est la stratégie de Trudeau? Gagner du temps? On ne le sait pas, car avec les libéraux, ils excellent dans les coups dans le dos. Frapper en cachette lorsqu’on ne s’y attend pas. Quoiqu’il en soit, le Canada doit accepter une baisse de sa démographie, car il s’agit d’un phénomène qui touche l’ensemble de la planète. Pour ce qui est des conséquences de ses politiques, il agit trop peu, trop tard. Et ce sera difficile à oublier.
Dans un article du Journal de Montréal ce matin, le ministre de l'Environnement Benoît Charette…
Durant la dernière campagne présidentielle américaine, beaucoup d’artistes ont pris position pour Kamala Harris. Ils…
Traduit de l’anglais. Article de Cory Morgan publié le 28 novembre 2024 sur le site…
Donald Trump l’a annoncé et augmentera les tarifs douaniers de 25% si le Canada et…
Traduit de l’anglais. Article de Tristin Hopper publié le 28 novembre 2024 sur le site…
Traduit de l'anglais. Texte de Clayton DeMaine publié sur le site de True North le…