Concordia fermée en ce 7 octobre : le mouvement pro-palestinien sombre complètement dans l’apologie du terrorisme

Le 7 octobre, l’Université Concordia a pris la décision sans précédent de fermer entièrement son campus Sir George Williams, annulant tous les cours en présentiel et les activités en raison de « protestations potentiellement obstructives ». Dans un avis officiel publié par les University Communications Services, l’administration précisait que la mesure visait à protéger la sécurité de la communauté universitaire, tandis que le recteur Graham Carr a parlé d’une « mesure exceptionnelle ».

Cette fermeture, rapportée par Léa Carrier pour La Presse, s’inscrit dans un climat de tension extrême marqué par des manifestations pro-palestiniennes de plus en plus radicalisées. Le recteur a précisé que la décision avait été prise après l’arrestation de deux individus la veille, l’un d’eux ayant été trouvé en possession d’une barre de métal et de plusieurs engins incendiaires — ni l’un ni l’autre n’étant membre de la communauté de Concordia.

Des militants pro-palestiniens qui perturbent les cours

Yves Poirier, de TVA Nouvelles, rapporte que dès lundi, des manifestants masqués et cagoulés ont envahi les corridors de Concordia, criant des slogans, brandissant des keffiehs et perturbant des cours de science politique. Une grande banderole déclarait : « Pas de paix tant qu’il n’y aura pas eu de désinvestissement ». Certains étudiants ont dû leur crier de quitter les classes : « Get out of the class! » — symbole d’une fracture croissante entre militants et étudiants cherchant simplement à étudier.

Ces actions s’inscrivent dans la « semaine d’action pour la Palestine » organisée par le collectif Désinvestir pour la Palestine (D4P) et la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC). Selon La Presse, plus de 60 associations étudiantes, représentant environ 80 000 étudiants, ont adopté des mandats de grève en solidarité avec Gaza. Leur objectif affiché : faire pression sur les universités et institutions pour qu’elles rompent tout lien académique ou financier avec Israël.

Mais la date choisie pour ces actions – le 7 octobre – révèle une déconnexion morale troublante. Ce jour marque le deuxième anniversaire du massacre du Hamas, l’attaque terroriste la plus sanglante contre des Juifs depuis la Shoah. En choisissant ce jour pour « manifester en soutien à la Palestine », les militants prétendent ignorer la signification tragique de cette date — ou, pire, cherchent à la détourner pour en faire un symbole militant.

Des contre-manifestants pro-laïcité dénoncent une journée de honte

Pendant que Concordia se barricadait, un groupe de militants pro-laïcité s’est rassemblé devant l’université pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une provocation insoutenable. Comme le rapporte Guillaume E-Roy sur Facebook, des participants ont loué un billboard truck pour afficher un message clair :

« Nous n’oublierons jamais le massacre du 7 octobre, JAMAIS. »
« Le 7 octobre ne doit PAS être une journée pour célébrer la violence. »

Des dizaines de Québécois brandissant le drapeau bleu fleurdelisé se sont ainsi réunis sous la pluie, décidés à rappeler la mémoire des victimes du Hamas et à s’opposer à ce qu’ils perçoivent comme une dérive idéologique du mouvement pro-palestinien.

Cette scène contraste fortement avec celle des manifestants pro-Hamas — certains encapuchonnés, d’autres criant des slogans révolutionnaires — qui, sous couvert d’anticolonialisme, transforment une journée de deuil en vitrine de radicalisation politique.

Un 7 octobre perverti : quand la victimisation devient célébration

Les militants pro-palestiniens affirment agir « contre le génocide en cours à Gaza », selon les propos cités par La Presse. Mais leur incapacité à reconnaître le caractère sacrilège de manifester précisément le jour où des civils israéliens ont été massacrés, violés et enlevés par le Hamas, en 2023, témoigne d’une radicalisation morale préoccupante.

En d’autres termes, ces groupes font semblant de ne pas comprendre. Ils prétendent que le 7 octobre n’est qu’un « jour d’action » contre Israël — alors qu’il s’agit du souvenir d’un attentat d’une brutalité inouïe, condamné unanimement dans le monde occidental.

Que ces rassemblements soient tolérés, au point où une grande université doit fermer ses portes pour éviter les débordements, en dit long sur l’état de la liberté académique et de la lâcheté institutionnelle. Concordia n’a pas tant suspendu ses activités pour protéger ses étudiants, que pour éviter d’affronter le problème : la complaisance envers un militantisme qui justifie la violence.

Un tournant pour les universités canadiennes

Ce 7 octobre 2025 restera donc dans les mémoires comme le jour où Concordia a dû fermer non pas à cause d’une menace extérieure, mais d’un climat d’intimidation intérieure. L’université, qui se targue de promouvoir « l’ouverture et l’inclusion », se retrouve prise en otage par des groupes qui, au nom de la cause palestinienne, piétinent ces mêmes valeurs.

La fermeture du campus Sir George Williams, annoncée par l’administration, symbolise un aveu d’échec : celui d’un monde universitaire incapable de tracer une ligne claire entre la liberté d’expression et l’apologie de la haine.

Pendant ce temps, à l’extérieur, des citoyens ordinaires — ces Québécois venus avec leurs drapeaux et leur message de paix — rappellent une vérité simple : on ne manifeste pas le jour d’un massacre. On le commémore.

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