Départ de Justin Trudeau d’ici février 2024? C’est probable selon un ancien chef de cabinet sous Jean Chrétien

Traduit de l’anglais. Article de l’équipe du National publié le 1^er novembre 2023 sur le site du National Post.

Un fidèle libéral et ancien chef de cabinet du Premier ministre appelle le parti à trouver un nouveau chef pour remplacer Justin Trudeau.

Dans un article d’opinion franc et parfois cinglant publié mercredi dans National Newswatch, le sénateur Percy Downe a écrit que le parti devrait remplacer Justin Trudeau à la tête des libéraux avant les prochaines élections.

« La prudence voudrait qu’un autre chef libéral émerge de l’impressionnant caucus libéral et préserve les politiques que (Trudeau) a réussi à mettre en œuvre », écrit M. Downe, qui a été chef de cabinet du Premier ministre Jean Chrétien et a occupé de nombreux autres postes de haut niveau.

« Si le prochain dirigeant libéral est capable de ramener le parti au centre de l’échiquier politique, les libéraux ont une chance d’être réélus ».

M. Downe a également déclaré au Hill Times, dans une interview publiée mercredi, qu’il pensait que M. Trudeau pourrait prendre la décision d’ici février de rester en poste pour les prochaines élections ou de se retirer avant.

Ce mois-là marquera le 40e anniversaire de la fameuse « marche dans la neige » du père de Trudeau, Pierre Elliott Trudeau, au cours de laquelle il a décidé qu’il ne se représenterait pas au poste de Premier ministre en février 1984.

M. Downe a été nommé sénateur de l’Île-du-Prince-Édouard par M. Chrétien en 2003, après avoir été son chef de cabinet de 2001 à 2003. Auparavant, il avait travaillé dans différents ministères du gouvernement Chrétien.

Dans sa tribune, M. Downe écrit que les libéraux ont une dette de gratitude envers M. Trudeau pour avoir sorti le parti de la troisième place et remporté le gouvernement en 2015, mais il reproche au gouvernement Trudeau d’avoir créé les conditions qui pourraient conduire à sa propre défaite face aux conservateurs, dirigés par Pierre Poilievre.

« L’opportunité d’un gouvernement Poilievre a été créée par le manque de responsabilité fiscale du gouvernement Trudeau, et les dommages qu’il a causés à notre économie apparaissent maintenant dans les sondages d’opinion », a écrit M. Downe.

Selon lui, les libéraux centristes hésitent à soutenir le parti après avoir réalisé que leurs espoirs d’éduquer M. Trudeau et son cercle rapproché en matière d’économie ont été déçus.

« Cette naïveté a été remplacée par la prise de conscience que le gouvernement n’était pas sérieux en matière d’économie, qu’il s’en fichait tout simplement et qu’il jetterait de l’argent sur tout ce qui lui passerait par la tête. Les hausses de taux d’intérêt, l’augmentation du coût de la vie et l’énorme dette qui en résultaient ne semblaient pas les préoccuper ».

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