Départ du ministre Omar Alghabra: un compagnon de route des islamistes à toujours surveiller de près

Un remaniement ministériel en plein été : Justin Trudeau tente des ajustements, car il voit que le temps use son gouvernement. Son ministre des transports, Omar Alghabra a pris la porte. Celui-ci ne se présentera pas d’ailleurs aux prochaines élections. Une bonne chose vous dites? Revenons sur quelques faits d’armes d’un compagnon de route de l’islamisme mondial.

Pour imposer leur agenda, les islamistes utilisent différents moyens. Par exemple, le plus connu, c’est le terrorisme. Des attentats-suicides. Contre des policiers, des militaires, des civils. Lise Ravary rapporte que dans une dans une entrevue avec The Jewish Tribune en 2006, celui-ci refuse de condamner les attentats commis au nom de l’islam. Il prétend aussi que le Hezbollah et le Hamas ne sont pas « nécessairement » des groupes terroristes.

Il y a les brutes qui se font exploser au nom du Djihad, mais il existe également des islamistes plus intelligents. L’organisation des Frères musulmans a pour mission d’infiltrer les institutions. Tariq Ramadan est l’une des figures de proue du mouvement, il d’ailleurs le petit-fils du fondateur des Frères en Égypte. Professeur d’université, mais directeur d’une chaire sur la charia au Qatar, il apporte avec lui un « islam sucré » pour reprendre le terme de Philippe Plamondon. Ramadan est un habitué des controverses et un proche d’Omar Alghabra.

Comment ça fonctionne ? Il ne faut pas « trop » choquer les Occidentaux en affirmant qu’il faut couper la main aux voleurs. Les Frères l’ont bien compris. Ils préparent lentement le terrain. Ça commence par un défilé de mode « islamique ». Vous voyez un problème avec ces femmes voilées qui défilent? C’est que vous êtes un islamophobe! Ou bien, les Frères vont dire que la Charia ne peut être appliquée « que » dans les pays musulmans. Comme si en « terre d’Islam », couper des mains et lapider était forcément plus acceptable.

Mais revenons-en à notre ex-ministre. Omar Alghabra est d’origine syrienne, mais a grandi en Arabie Saoudite. Il a immigré au Canada à l’âge de 19 ans. Celui-ci avant d’être ministre pour Justin Trudeau était président d’une association communautariste, la Canadian Arab Foundation de 2004 à 2005.

Cette fondation, comme bien d’autres toutes aussi douteuses les unes que les autres, reçoit du financement de Patrimoine Canada. La Canadian Arab Foundation s’est vue couper les vivres par le gouvernement. Pour cause de « radicalisme et d’antisémitisme ». Lors de sa première élection comme député en 2006, le conseiller municipal de Markham, et membre du PLC, Khalid Usman a affirmé que son élection était une « victoire pour l’Islam »!

Rappelons que c’est cet homme et les casseroles qu’il traîne avec lui qui dirigeait jusqu’à tout récemment les aéroports canadiens. D’ailleurs, le ministre blâmait les compagnies aériennes et non son gouvernement pour le chaos dans les aéroports des dernières années.

Est-ce bon de rappeler que le Canada est vu comme une brebis galeuse au point que les États-Unis l’ont exclue des échanges de renseignement avec le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ? Le Canada, par son multiculturalisme fanatique, a ouvert la porte à tous les abus venant des gouvernements étrangers et lobbys communautaires. Bien sûr la Chine, dont nous parlons régulièrement ici sur Québec Nouvelles. Mais aussi les lobbys communautaires sikhs et musulmans, qui mettent en danger notre sécurité nationale? Et éventuellement celle de nos alliés?

Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Le départ d’Omar Alghabra est une bonne chose, mais cela ne réglera pas le fond du problème : un communautarisme ethnique, religieux infiltré au sommet de l’État canadien. Qui nuit à nos partenaires, notre économie et éventuellement notre sécurité. La création récente d’un poste de commissaire politique à l’islamophobie ne fait aucun doute que les Frères musulmans ont encore de beaux jours devant eux au Canada. Ce ministre quitte, mais d’autres intérêts prendront le relais.