Des extrémistes violents de la mouvance antifa à l’origine de Sortons les radios-poubelles?

Un site internet dérange particulièrement dans la région de Québec : Sortons les radios-poubelles, qui « recense » lesdites dérives des animateurs des radios de la capitale nationale. Tout y passe : des propos tronqués jugés comme « sexistes, validistes, transphobes, islamophobes, racistes ». Pourtant, lorsqu’on regarde de plus près ceux qui semblent être à l’origine de ce compte Twitter, il y a lieu de s’inquiéter. Des procédures judiciaires sont en cours pour déterminer l’identité des individus responsables de Sortons les radios-poubelles. Mais déjà, nous savons qu’ils sont dans la mouvance antifa, un groupe terroriste domestique qui s’en prend de façon violente à toutes personnes considérées comme « conservatrices », à tort ou à raison. Portrait d’un ou d’individus extrémistes qui pensent combattre le « mal » avec la diffamation et l’intimidation.

On peut être d’accord ou non avec les propos des animateurs de ces stations privées à Québec. D’ailleurs, elles perdent en parts de marché. C’est une des lois naturelles du libre marché de s’adapter ou périr devant la concurrence. Cela dit, Radio X comme le FM93 ont le mérite de parfois inviter des gens qui ne pensent pas comme l’idéologie dominante. Et c’est une des raisons pourquoi ils dérangent autant. Par exemple, pensons à Rémi Tremblay, de la Fédération des Québécois de souche, ou Alexandre Cormier-Denis de Nomos-TV (sur le podcast de Jeff Fillion). Que Sortons les radios-poubelles le veuillent ou non, ces gens ont un droit à la liberté d’expression, et leur voix est essentielle dans un contexte de seuils d’immigration au Canada dépassant largement nos capacités d’accueil et d’intégration.

Mais tout ça, ce n’est pas le pire. Ils semblent partager les vues des extrémistes de gauche les plus radicaux du Québec. Sur Twitter, ils encouragent ouvertement les émeutes en France, et l’utilisation de cocktails Molotov. Au nom de la « liberté ». Mais la liberté de ceux qui ne sont pas de leur mouvance, ils en font quoi? Pour l’extrême gauche antifa, évidemment, la « liberté » est toujours à sens unique. Eux puisqu’ils représentent le bien, ils ont le droit de s’attaquer à des commerces privés ou à des individus qui ne pensent pas comme eux.

Dans un autre tweet devenu viral, ils encouragent des brigades de dynamiteurs pour faire « sauter non seulement les chars polluants, mais aussi les autoroutes et les parkings ». Nous souhaitons pour eux qu’ils n’utilisent pas les autoroutes construites par l’homme blanc cis privilégié. Et qu’ils ne possèdent pas de véhicules ni de stationnements.

Dans une autre provocation cette fois-ci très grave, ils s’en prennent à l’animateur Jérôme Landry en révélant son adresse, une tactique antifa appelée le doxxing. Landry a fait faillite avec son entreprise de communications, et sur l’avis dans les journaux, il y a son adresse que les antifa ont publiée à la vue de tous. Après, ils disent qu’ils ne sont responsables de rien si quelque chose devait arriver au domicile de Jérôme Landry.

Une critique que l’on pourrait faire à Sortons les radios-poubelles, c’est qu’ils ne dénoncent jamais le manque de patriotisme et le peu d’attachement au Québec ou à sa langue des animateurs. C’est probablement un des aspects les plus tabous des radios de Québec, et pourtant, ils n’en parlent jamais. Ils préfèrent à la place attaquer Radio X ou le FM93 lorsqu’ils parlent des abus de certaines centrales syndicales qui ne défendent plus les petites gens, mais les membres des syndicats qui ont souvent de meilleures conditions que leurs collègues dans le secteur privé.

Oui, les radios de Québec sont critiquables sur certains aspects, mais il est difficile de ne pas ressentir un malaise devant les principaux détracteurs qui pourfendent la « haine » avec l’intimidation et la diffamation. Certains chroniqueurs très modérés tels que Steve E. Fortin et Mathieu Bock-Côté ont goûté à la médecine de Sortons les radios-poubelles. Leur crime? Dénoncer les tactiques d’une certaine extrême gauche violente au Québec qui carbure à la culture de l’annulation.

Quoiqu’il en soit, Sortons les radios-poubelles doit revoir ses priorités au lieu d’attaquer n’importe qui ayant de vagues opinions conservatrices. L’extrême gauche est un feu de paille qui ne changera rien à la société québécoise. Ces antifa se rendent-ils seulement compte qu’ils se font les idiots utiles du Canada et de Justin Trudeau? Qui n’a pas un bilan très reluisant en matière de droits de la personne. De toute façon, les libéraux et l’extrême gauche finiront dans les poubelles de l’histoire. Et c’est tant mieux.