Des hommes qui se font passer pour des femmes en prison : une absurdité qui doit cesser

Le système carcéral est censé protéger la société en isolant les individus dangereux et en assurant une forme minimale de justice pour les victimes. Pourtant, une tendance absurde prend de l’ampleur : des hommes biologiques qui s’identifient comme des femmes et exigent d’être incarcérés dans des prisons pour femmes.

Au nom de l’idéologie du genre, des criminels masculins, parfois violents, se retrouvent dans des établissements conçus pour une population féminine vulnérable. Comment avons-nous pu en arriver là ?

Une faille monumentale dans le système

Nous savons que certaines personnes ressentent une dysphorie de genre et que des débats existent sur la reconnaissance des identités transgenres. Mais dans un contexte carcéral, où les tensions et les risques de violence sont élevés, la biologie doit primer sur l’idéologie.

Accepter qu’un homme puisse être transféré dans une prison pour femmes sur la simple base de son ressenti ouvre la porte aux abus les plus flagrants.

Les témoignages s’accumulent. Des détenues agressées sexuellement, des cohabitations forcées avec des prédateurs sexuels condamnés, des craintes omniprésentes dans les établissements pour femmes. Ce qui était autrefois une évidence – on incarcère les prisonniers selon leur sexe biologique – est devenu une question controversée sous l’influence du wokisme.

Le cas des criminels opportunistes

Évidemment, tous ceux qui s’identifient comme transgenres ne sont pas mal intentionnés. Mais prétendre que cette faille dans le système ne serait pas exploitée par des criminels est de la naïveté pure.

Dans plusieurs cas à l’étranger, des hommes condamnés pour viol ou agression sexuelle ont soudainement décidé qu’ils étaient « femmes » après leur condamnation, réclamant un transfert vers une prison pour femmes. Certains d’entre eux ont récidivé une fois incarcérés.

La Grande-Bretagne et plusieurs États américains ont dû faire marche arrière après avoir constaté que des hommes prétendant être transgenres avaient agressé sexuellement des détenues une fois transférés.

Comment peut-on accepter, en 2025, qu’un homme qui a violé une femme puisse ensuite être incarcéré dans une prison peuplée exclusivement de femmes ? Où est la logique ? Où est la justice pour les victimes ?

Une idéologie qui met en danger les vraies femmes

Le féminisme a longtemps lutté pour protéger les droits des femmes incarcérées, un groupe souvent pauvre, vulnérable, et marqué par des traumatismes.

Or, en plaçant des hommes biologiques dans ces prisons, nous piétinons des décennies de luttes pour la dignité et la sécurité des détenues.

Ce sont ces mêmes progressistes, si prompts à dénoncer la culture du viol et les violences faites aux femmes, qui aujourd’hui ferment les yeux sur l’absurdité d’un système où des agresseurs sexuels peuvent partager une cellule avec leurs potentielles victimes.

La solution est simple

Il faut cesser immédiatement ces transferts. Les prisons doivent être organisées sur la base du sexe biologique, point final.

Si une personne transgenre a des préoccupations légitimes quant à sa sécurité en prison, des solutions existent : unités spéciales, ailes séparées, conditions adaptées. Mais en aucun cas des hommes ne devraient être placés dans des prisons pour femmes.

Le Canada doit avoir le courage de mettre fin à cette dérive avant que de nouveaux drames ne surviennent. Il est temps que la réalité biologique reprenne le dessus sur la fiction idéologique.

Anthony Tremblay

Originaire de La Baie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Anthony Tremblay a étudié en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke. Curieux de nature et passionné par les enjeux contemporains, il a parcouru le monde, explorant des pays tels que l’Indonésie, la Turquie et la Chine. Ces expériences l’ont marqué et nourrissent aujourd’hui ses réflexions sur la crise du monde moderne, les bouleversements technologiques et l’impact croissant des réseaux sociaux. Fort de son expérience d’enseignement de l’anglais en Chine, Anthony conjugue perspectives locales et internationales dans ses analyses. Il réside actuellement à Sherbrooke, où il partage son quotidien avec ses deux chiens.

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