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Des téléspectateurs à travers le monde s’insurgent contre une émission où des enfants demandent la vaccination obligatoire

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Par Elie Cantin-Nantel

Deux jours après qu’une émission de télévision québécoise ait présenté des enfants demandant l’arrestation et la vaccination forcée des Canadiens qui n’ont pas reçu le vaccin COVID, une pétition demandant le retrait de l’émission a recueilli plus de 45 000 signatures.

La pétition Change.org a été lancée par Mikael Boutin, qui affirme que l’épisode du 18 janvier du talk-show La semaine des 4 Julie a utilisé des enfants pour promouvoir une propagande haineuse contre les Canadiens.

M. Boutin espère que sa pétition fera comprendre au directeur de la chaîne Noovo que les contenus haineux sont inacceptables et que l’animatrice de l’émission, Julie Snyder, ne mérite plus d’être présente sur la scène publique.

Mme Snyder a suscité l’indignation après avoir interrogé ses enfants invités – une fille et un garçon, tous deux âgés d’une dizaine d’années – sur la vaccination COVID-19. Les deux enfants sont apparus aux côtés d’une enseignante d’école primaire, Marie-Ève Lévesque.

Snyder a d’abord demandé aux enfants s’ils avaient été vaccinés contre le COVID-19, ce à quoi la fille a répondu qu’ils avaient tous deux reçu leur première dose. Snyder a ensuite demandé s’ils étaient en faveur de rendre le vaccin obligatoire, ce à quoi les deux enfants ont répondu « oui ».

Snyder a ensuite demandé aux enfants ce qu’ils pensaient de ce qu’il fallait faire avec ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner.

Le garçon a répondu que la police devrait être appelée à intervenir.

La jeune fille a déclaré que si les gens « ne se font pas vacciner, cela peut mettre beaucoup de gens en danger ». Elle a ensuite ajouté : « Donc, comme le gouvernement le fait actuellement, nous devons leur couper les vivres petit à petit jusqu’à ce qu’ils en aient assez et se fassent vacciner. »

Leurs réponses ont suscité les applaudissements du public et les éloges de Mme Snyder elle-même, qui a déclaré : « On dirait que nous avons de futurs politiciens à nos côtés. »

Depuis la diffusion de l’émission, le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) dit avoir reçu un grand nombre de plaintes. Ils ont toutefois cessé de les prendre, affirmant que le volume élevé affecte leurs capacités techniques.

La séquence controversée a été condamnée par certains politiciens canadiens, dont le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, qui l’a qualifiée de « propagande fasciste ».

Le Parti conservateur du Québec a également commenté l’affaire, déclarant dans un tweet « vous pensiez qu’il n’y avait rien de plus embarrassant pour l’image du Québec que la vidéo d' »influenceurs » faisant la fête dans un avion ? »

L’indignation a conduit à des excuses éventuelles de la part de l’animateur de l’émission.

« Je m’excuse auprès de ceux qui ont été offensés par cela. Je suis vraiment désolé », a tweeté Snyder mercredi.

Cependant, True North a appris que ce n’est pas la première fois que Snyder a invité des enfants dans son émission pour « discuter » des questions relatives au COVID-19.

Un segment d’un autre épisode de La Semaine des 4 Julie trouvé sur Facebook montre des enfants dans une salle de classe faisant la promotion du confinement et du masquage.

« Il faut enfermer les gens chez eux parce que sinon, ils vont commencer à se parler et à se toucher et ils vont tous se donner le virus, puis le donner à d’autres et à d’autres encore, ce qui veut simplement dire que tout le monde l’aura et que beaucoup de gens mourront », a déclaré une jeune fille.

Interrogé sur les moyens de se protéger du COVID-19, un garçon répond qu’il faut « toujours porter un masque, comme quand tu vois un ami, parce que tes microbes peuvent aller sur la personne. »

La Semaine des 4 Julie est le même talk-show où le Premier ministre Justin Trudeau a fait ses commentaires controversés sur les Canadiens non vaccinés, les traitant d' »extrémistes, de misogynes et de racistes. »

Cet incident n’est que la dernière controverse en date au Québec, qui a mis en place des mesures parmi les plus sévères d’Amérique du Nord pour lutter contre le COVID-19.

Le gouvernement québécois a annoncé plus tôt ce mois-ci qu’il prélèverait une taxe de santé « importante » sur les personnes non vaccinées et qu’une troisième dose serait exigée pour ses passeports vaccinaux.

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