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Devenir un «monstre» pour abattre Donald Trump

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Léandre St-Laurent est intervenant social auprès de jeunes ayant une déficience intellectuelle ou de l’autisme. De 2020 à 2022, il enseigne en adaptation scolaire. Il détient un baccalauréat en science politique et philosophie, et entreprend sa maîtrise en philosophie. Passionné de philosophie, de sciences sociales, de littérature et de cinéma, il collabore avec certaines revues et journaux, dont L’Action nationale. 

En politique, rares sont les personnages historiques qui nous ramènent à ce point à la figure du «monstre» que celle de Donald Trump. L’«essence» du monstre n’existant pas, il est crucial de se pencher sur les conditions qui le créent. Qui dit conditions, dit créateur de monstre. Souvent, ceux-là même qui les pourfendent sont également ceux qui fourbissent leurs armes dans le laboratoire même qui a fait naître la créature. Le chasseur de monstre devient lui aussi monstrueux.

Ce que la « gauche» américaine et le camp «progressiste» deviennent dans leur combat contre le populisme national et conservateur semble suivre cette pente fatale. L’élection présidentielle de 2024 cristallise cette compromission. L’on se demande ce qui est advenu de leurs combats de jadis.

Qu’en est-il de la violence politique?

La fin semblant justifier les moyens, le camp progressiste veut résister à ce qu’il perçoit comme l’affirmation d’une violence politique qui pourrait sonner le glas de la démocratie américaine.

C’est probablement ici la compromission fondamentale d’une gauche qui se veut antiautoritaire. Les moyens utilisés contre cette menace ont atteint un tel degré de contrainte et de brutalité qu’elle finit par équivaloir à celle du camp d’en face. Le juste dosage de violence est une ligne mince.

Contre Trump, la convention voulant que l’on ne s’en prenne pas à un président sortant a volé en éclat. Fait exceptionnel, les tribunaux américains ont été mobilisés pour tenter d’emprisonner Trump et l’empêcher de se représenter à la présidence. Nous le savons, ce processus culmina à son inculpation pour l’affaire Stormy Daniel, une bagatelle, pourtant. Cette dynamique fut telle qu’elle força la main de la Cour suprême, qui renforça le principe d’immunité présidentielle.[1]

C’est un fait unique dans l’histoire des États-Unis. En temps normal, le mécanisme institutionnel permettant de punir un président se résume au mécanisme de destitution du Congrès. Encore là, les démocrates ont fini par en banaliser l’usage.

Et le discours progressiste faisant de Trump le nouvel Adolf Hitler, sur le dos duquel nous devons «poser une cible»[2], comme l’exprimait le président sortant Joe Biden, ont eu leurs conséquences logiques.

Les mêmes qui appellent normalement à la bienveillance et à lutter contre des «micro-agressions» cachaient mal leur déception, en juillet 2024, de voir l’assassin de Trump rater son coup. Si la balle tirée par Krooks n’avait pas dévié, l’histoire n’aurait pas retenu les coups de force de Trump et ses outrances, mais bien, qu’après avoir tenté de destituer, ruiner, judiciariser et emprisonner un opposant politique, on l’a assassiné. Trump aurait rejoint la légende de John F. Kennedy.

Avec la deuxième tentative d’assassinat contre lui, les États-Unis semblent renouer avec un haut degré de violence politique, comme conséquence d’une polarisation toujours plus extrême. Pour l’heure, cette escalade dépasse en gravité ce que l’on reproche au populisme trumpien. Elle déplace radicalement le curseur de la violence.

Qu’en est-il du pouvoir de l’argent à Washington?

C’est là un retournement important de cette gauche sociale qui avait toujours su maintenir sa critique d’institutions corrompues par Wall Street, même durant l’ère Obama.[3] C’était un lieu commun qu’elle projetait de juger malade la démocratie américaine, tant et aussi longtemps qu’aucune contrainte institutionnelle crédible n’encadrait les dépenses électorales.

Dans ce contexte, il est illusoire de porter un projet dont le financement même dépend d’intérêts contraires à celui-ci. D’un autre côté, assurer une candidature sans mobiliser de tels soutiens s’avère illusoire. Bernie Sanders et ses partisans l’auront appris à la dure.  

Trump l’a bien compris, en 2016, en affirmant cyniquement qu’il était le seul en politique américaine à être incorruptible, du fait d’être libre de fortune et d’être lui-même un ancien corrupteur. Durant cette élection, il fut effectivement le premier candidat présidentiel de l’histoire récente à ne pas dépendre d’une armada de SuperPac. En 2024, ce n’est plus le cas.

Cette lutte contre la ploutocratie se volatilise du moment où l’on mise à ce point son destin sur une candidate qui incarne la mainmise d’une oligarchie sur le processus électoral. L’un des talents politiques de Kamala Harris consiste en sa capacité à faire du réseautage en vue de lever une campagne de financement. Pour rappel, dès 2020, elle se présentait déjà comme la favorite de Wall Street.[4]

Lorsque Joe Biden a passé le flambeau à Harris, nous avons assisté à un transfert massif de capitaux, pour un total de 200 millions $ en une seule semaine[5], une tendance rapprochant le coût de sa campagne de celle du ticket Biden/Harris de 2020, pour un total de 900 millions $, le triple de la campagne de Trump.[6] Cette blitzkrieg électorale est soutenue par des intérêts tels que Google, Microsoft, Apple, Johnson & Johnson, Oracle ou Wells Fargo, pour ne nommer que les plus gros donateurs. Comme par magie, ses soutiens de gauche s’imaginent qu’une candidate élue dans ses conditions, qui n’a pas de programme clair et qui associe le protectionnisme à une «taxe Trump», appliquerait l’agenda souhaité…

Qu’en est-il de l’«État profond»?

Si la gauche arrive suffisamment à se pincer le nez pour ne plus sentir l’odeur de l’argent, nous ne nous étonnerons pas de la voir fermer les yeux sur une réalité enfouie qu’elle avait auparavant la prétention d’exposer : un certain «État profond», constituant le véritable pouvoir en politique américaine. Par cette expression, elle désignait cette concentration de pouvoir informel à travers les réseaux des services de sécurité, de renseignement et du commandement militaire, lesquels se joignent à ce que le président Eisenhower nommait un «complexe militaro-industriel» de type impérial.

Faisant le beau et le mauvais temps de la politique intérieure et étrangère, la tendance de fond de cet «État profond» serait à l’établissement d’un marché autorégulateur planétaire et à la consécration de l’Oncle Sam comme gendarme du monde.

Depuis que cette grille d’analyse est passée au champ droit, la gauche américaine semble avoir complètement abandonné son usage, l’associant au «complotisme». C’est désormais chez les médias conservateurs et nationaux-populistes que ces thématiques sont abordées.

Du moment où l’on a en tête cet aréopage de l’ombre, il est difficile de ne pas relativiser le monstre que serait Trump. Il importe de ne pas le comparer au commun des mortels- il serait ici facile de le rendre monstrueux-, mais bien à ceux dont les intérêts entrent en contradiction avec son protectionnisme et son isolationnisme.

Ici, Trump rivalise avec des brutes qui, depuis 1945, déclenchent des guerres, organisent des coups d’État, alimentent des guerres civiles, commettent des crimes de guerre, commanditent des assassinats et sabotent des élections. De leur côté, les présidents américains rejoignent un bestiaire de voyous dignes d’être «pendus à Nuremberg»[7], pour reprendre une formule excessive employée par une idole de la gauche, Noam Chomsky.

Ce sont désormais les plus ardents représentants de cette caste informelle qui ont rejoint ou appuyé la campagne démocrate : l’ancien establishment républicain, le clan Bush, l’ancien vice-président et instigateur de la guerre d’Irak Dick Chenney, le va-t-en-guerre John Bolton, d’anciens dirigeants des services de renseignement dont la CIA, etc.

Il n’est pas question de trancher sur la valeur d’une telle représentation du monde, mais bien d’affirmer que ce fut longtemps le regard que la gauche critique portait sur le fonctionnement des institutions américaines. L’on ne peut pas, d’un côté, appuyer pragmatiquement ceux qui incarnent à ce point cet «État profond», et, de l’autre, affirmer que Trump constitue le «pire criminel de l’histoire de l’humanité»[8], comme l’exprime désormais le même Chomsky.

Qu’en est-il de la «fabrication du consentement»?

Tout naturellement, la gauche anti-Trump ne dira mot du processus par lequel l’on réussit à rendre légitime, aux yeux du public, cette captation du pouvoir politique. Pourtant, durant des décennies, la gauche s’évertuait à ausculter ce que Chomsky a nommé la «fabrication du consentement»[9]. Cette expression désigne les paramètres généraux par lesquels s’impose une propagande élitaire qui, autrement, n’aurait pas pu s’imposer. C’est là la part d’ombre de nos démocraties représentatives.

La supposée «kamalamanie», qui n’a pas d’encrage populaire sérieux, constitue l’exemple type de cette «fabrication». Avant août 2024, une certaine unanimité médiatique se constatait, à droite comme à gauche : Kamala Harris n’était pas à la hauteur du rôle de vice-présidente, elle avait mal géré ses dossiers, manquait de charisme et d’éloquence, avait un appui populaire famélique, n’arrivait pas à incarner une vision intelligible de la gouverne et représentait un establishment coupé des classes populaires.

Lorsqu’il est devenu évident qu’Harris succèderait à Biden, les mêmes médias progressistes qui la critiquaient n’ont pris que quelques heures pour changer leur fusil d’épaule et offrir une image fantasmagorique : elle était désormais la nouvelle Obama, prenant racines dans la classe moyenne et suscitant une effervescence massive à la hauteur d’un projet substantiel et tourné vers l’avenir.

Il n’y a pas d’explication raisonnable d’un tel revirement autrement que par la mobilisation d’intérêts au sein d’un appareil médiatique capable de structurer une part substantielle de l’opinion publique.

Pour y arriver, il faut agir méthodiquement, afin d’imposer l’image souhaitée. Pendant que Trump multipliait les rallies et les longs entretiens, Harris fut la première candidate officielle à éviter les entrevues, durant des semaines. L’essentiel de son discours se réduit à la lecture de téléprompteurs. Les quelques entrevues qu’elle accorda se firent en terrain familier, selon un cadre méthodiquement planifié et passant le filtre d’un montage serré.

Son débat contre Trump constitua un contexte exceptionnel au sein duquel elle put exploiter des paramètres favorisant ses talents de procureure, contre un adversaire incapable de demeurer discipliné. Rien de plus. Depuis, le ballon Harris se dégonfle. L’insuffisance de l’hélium médiatique la force à se comporter en candidate normale. La voilà alors exposée par des entrevues qui révèlent le caractère factice de sa candidature.

Il arrive donc que la machine médiatique traditionnelle ait besoin d’un coup de pouce, surtout qu’elle fait concurrence à un univers de médias sociaux et de podcasts qui tend à la déclasser. Le colosse que la gauche associait autrefois à l’«État profond» s’active, afin de bien verrouiller cette fameuse «fabrication». Ce fut le cas des pressions exercées par la Maison Blanche sur Meta, quant au contenu à censurer de ses plateformes, lors des élections de 2020.[10] Ou encore, l’acquisition par Elon Musk de Twitter (X) révéla le même type de procédés, notamment par le FBI[11], via les Twitter Files.

Jusqu’à récemment, la gauche américaine dénonçait toujours ce type de manœuvres, que l’on pense au système de surveillance de masse mis en place par la NSA ou au sort réservé à des lanceurs d’alerte comme Julian Assange, Edward Snowden ou Chelsea Manning. Non seulement est-elle devenue muette, mais elle endosse un parti qui veut rendre explicite le contrôle des médias sociaux, avec pour excuses les notions élastiques de «désinformation» et de «haine».

Nous comprenons donc que la «fabrication» d’une candidature aussi artificielle dépasse les capacités d’une machine médiatique. Dans le cas de Kamala Harris, il s’agit de la créature d’un establishment démocrate pris de panique, par la montée du populisme. Le monstre répond au monstre.

D’abord, au sein même de leur parti, les bonzes démocrates prirent l’habitude de jouer avec les règles du parti, d’en contourner certaines, de faire de la collusion et d’user de leur pouvoir économique, afin de neutraliser les candidatures populaires jugées dangereuses. C’est ainsi qu’on détruisit politiquement Bernie Sanders.

Ensuite, cet establishment amplifia ces méthodes anti-démocratiques afin de s’accrocher au pouvoir, constatant que l’irruption populiste n’avait pas pris fin avec la présidence Biden. Trump n’avait pas dit son dernier mot.

C’est ainsi, qu’en 2024, l’équipe Biden ferma le jeu, en reconduisant Joe Biden, malgré les promesses de ce dernier d’être le candidat d’un seul mandat et d’assumer une saine transition vers une nouvelle garde démocrate. Naturellement, la compétition au sein du parti fut chassée. Les candidatures dites «populistes» furent disqualifiées, comme ce fut le cas pour Robert Kennedy Junior. Biden devenant sénile, le mensonge s’institutionnalisa.

Lorsque cette «fabrication» d’argile craqua en plein débat télévisé contre Trump, le parti démocrate n’avait plus le luxe d’ouvrir le jeu politique, sans courir le risque de se rendre extrêmement vulnérable, devant un Donald Trump conquérant. C’est face à cette crise que le parti démocrate assuma l’un des plus grands scandales démocratiques de la politique américaine contemporaine, en contournant le processus des primaires. En nominant une candidate qui, en 2019, avait fini bonne dernière, l’on assume le pur coup de force. La «fabrication» n’a même plus besoin d’un semblant de «consentement» populaire.

Être ou ne pas être un «monstre»

Si ce n’était de la menace que Trump représente, toutes ces manœuvres de l’establishment démocrate auraient suffi à disqualifier le camp «progressiste» et à générer un effondrement électoral important.

Le caractère tragique de cette séquence historique est à trouver dans l’impossibilité d’un authentique populisme de gauche d’émerger. Impossible, tout d’abord, du fait de son ancrage sociologique. Le gauchisme prenant racines en milieux urbains cosmopolitiques et au sein d’une petite-bourgeoisie, il ne peut faire autrement que d’épouser un ultra-progressisme culturel, commun aux élites libérales des grandes villes. En ce sens, ce gauchisme incarne l’antithèse d’une Amérique profonde à laquelle une part critique des masses populaires est attachée. Il est anti-populiste. Ensuite, même si un tel populisme était virtuellement possible, il est institutionnellement bloqué par l’appareil démocrate.

Il en résulte une situation au sein de laquelle la gauche «critique», ou ce qu’il en reste, est forcée de s’aligner à un régime qu’elle a toujours honni. De son point de vue, il s’agit d’un mal nécessaire. L’enjeu primordial de cette élection dépasse les clivages gauche/droite ou progressiste/conservateur. Cette gauche prétend défendre les conditions de possibilité d’une vie démocratique aux États-Unis.  

Prenons un instant cette éthique de responsabilité au sérieux, et évaluons les conséquences qu’elle pose pour ceux qui l’adoptent.

Dans un premier temps, ils courent le risque de s’avilir ou point de devenir eux-mêmes «monstrueux», à force de traquer furtivement les pas de la bête immonde que l’on tente de dompter. En considérant  que tous les coups sont permis, le camp «progressiste» finit par prendre les apparences de ses «créatures des marais» que l’Amérique conservatrice associe elle aussi à une menace existentielle contre la démocratie. Il alimente une animosité mutuelle et prépare le terrain pour sa propre dérive autoritaire.

Même si nous mettons de côté l’aspect moral de la question, en nous concentrant sur son aspect pragmatique, il est loin d’être certain que cette avenue soit victorieuse. Le mouvement MAGA ne constitue pas un épiphénomène. Il prend racines au sein d’une tendance de fond des masses populaires américaines réagissant à une «sécession des élites»[12]. En cas d’une victoire d’Harris, l’on ne ferait que reporter à plus tard la tragi-comédie qui se déroule sous nos yeux. Pire, on amplifie les conditions qui ont permis Trump, en renforçant, à tout prix, le pouvoir du type d’élites que son mouvement tente de balayer. Cas orwellien, ce sont ces mêmes élites que la gauche voulait balayer, il y a peu.

Dans un deuxième temps, les promoteurs d’une telle éthique d’action courent le risque de relativiser les principes qui les animent au point d’en devenir méconnaissables. Confrontés à  ce qu’ils perçoivent comme une menace existentielle concrète, leur propre représentation du monstrueux et leur façon de le désigner deviennent malléables. Jusqu’à présent, la gauche critique n’avait fait que cibler ce qui leur apparaît désormais comme des élites libérales et oligarchiques normales, en régime représentatif. Ces dernières sont ainsi exclues du bestiaire monstrueux, le «monstre» étant plutôt du côté d’élites conservatrices et autoritaires- en prenant bien soin de fermer les yeux sur la dérive autoritaire du camp libéral.

Cette entrée brutale dans la vie adulte de la politique implique un coût à payer qui est exorbitant. Pour contrer Trump, la gauche doit sacrifier tout l’appareil critique né de la contre-culture des années 1960 et de l’altermondialisme. Elle doit également faire une croix sur sa propre révolte des masses contre la ploutocratie. Le mieux qu’elle peut espérer, ce sont les miettes que leurs nouveaux maîtres voudront bien leur laisser, à travers quelques réformes ici et là. Le seul champ au sein duquel elle peut continuer à se radicaliser, c’est au sein de la guerre culturelle.

Au long terme, il pourrait bien s’agir là d’un marché de dupe. En relativisant le «monstre» que constituait son ennemi d’hier, pile au moment où il se vautre dans le monstrueux, il deviendra difficile de justifier de ne pas adopter la même attitude à l’endroit de ce qu’incarne le trumpisme. Trump est le miroir de l’Amérique que ces élites honnies ont construit. Il est leur Frankenstein.


[1] Voir le jugement de la cour suprême : https://www.supremecourt.gov/opinions/23pdf/23-939_e2pg.pdf

[2] Antonio Pequenio, «Biden Says « Bullseye«  Comment Was A Mistake Following Republican Backlash», Forbes, 15 juillet 2024.

[3] Par exemple, nous pouvons penser à John R. MacArthur, directeur de la revue de gauche Harper’s Magazine : L’illusion Obama : Le pouvoir de l’argent aux États-Unis. Montréal : Lux (traduction), 2012,

[4] Michela Tindera, «Billionaires Loved Kamala Harris, Wich Might Mean They’ll Love Biden Even More», Forbes, 12 août 2020.

[5] Associated Press, «L’organisation de campagne de Kamala Harris a amassé 200 millions $ US en une semaine», Radio-Canada, 28 juillet 2024.

[6] The Conversation, «Campagne Trump/Harris : une course de « fonds«  qui coûtent cher», The Conversation, 22 octobre 2024.

[7] Noam Chosmky, «Noam Chomsky : « Tous les présidents américains auraient été pendus selon les règles de Nuremberg« », Les crises (traduction), 23 octobre 2020 (1990) : https://www.les-crises.fr/noam-chomsky-si-on-jugeait-a-l-aune-du-proces-de-nuremberg/

[8] Isaac Chotiner, «Noam Chomsky believes Trump is « the worst criminal in human history« », The New Yorker, 30 octobre 2020.

[9] Noam Chomsky et Edward Herman, La fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie. France : Agone (Traduction), 2008, 672 p.

[10] Collin McCullogh, «Mark Zuckerberg says Meta was « pressured«  by Biden administration to sensor Covid-related content in 2021», CNN, 27 août 2024.

[11] Victor Nava, «FBI paid Twitter $3.4M for doing its dirty work on users, damning emails shows», New York Post, 21 décembre 2022.

[12] C’est là la manifestation classique d’un phénomène identifié par le grand Christopher Lasch : La révolte des élites et la trahison de la démocratie. France : Flammarion, 2010, 274p.

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