D’après un article d’Ari Rabinovitch publié sur Global News le 7 juin 2025
Dans une alerte de santé publique diffusée cette semaine, Santé Canada met en garde les citoyens contre l’inhalation du protoxyde d’azote à des fins récréatives. Cette alerte survient alors que l’usage de cette substance, surnommée « gaz hilarant » ou « whippets », est en forte augmentation, poussant les autorités à intensifier les efforts de contrôle sur sa production, sa distribution et sa vente au public.
Le protoxyde d’azote est utilisé dans certains produits alimentaires et outils comme les siphons à crème, mais Santé Canada rappelle que ces dispositifs ne sont pas conçus pour être inhalés. Le gaz peut être utilisé de façon sécuritaire dans un cadre médical ou dentaire encadré par un professionnel de la santé, notamment pour ses effets sédatifs et analgésiques.
Cependant, son inhalation hors usage médical peut entraîner de graves conséquences : perte de conscience, malformations congénitales, crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, et dans certains cas, la mort. L’agence prévient aussi que l’usage répété peut provoquer des lésions neurologiques irréversibles, même après l’arrêt de la consommation. Des risques de dépendance et de symptômes de sevrage sont également identifiés.
Santé Canada rappelle qu’il est strictement interdit d’annoncer ou de vendre des produits à base de protoxyde d’azote à des fins d’inhalation. Malgré cela, ces produits se retrouvent toujours en ligne et en magasin, parfois sous des étiquettes trompeuses comme des « cartouches de crème fouettée », et dans des contenants qui ne sont pas associés habituellement à cet usage.
Certains de ces produits illégaux, saisis par l’Agence des services frontaliers du Canada, portaient des noms comme « Bamboozle », « Primewhip » ou « Space Gas ». Santé Canada collabore avec l’ASFC pour intercepter ces envois illégaux et en limiter la distribution.
L’agence conseille aux personnes ayant inhalé du protoxyde d’azote pour se divertir ou éprouvant des effets secondaires, même après un usage médical, de consulter immédiatement un professionnel de la santé. Elle invite également les consommateurs à signaler toute publicité ou vente suspecte de ces produits à Santé Canada.
Alors que cette substance continue de circuler dans les circuits de consommation, l’agence rappelle que le protoxyde d’azote n’est pas une drogue inoffensive, mais une menace sérieuse pour la santé publique.
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