Le Québec fait face à un défi énergétique majeur. D’ici 2027, nos surplus d’électricité devraient prendre fin, ce qui nous expose à des risques de pénuries ou de hausses importantes des tarifs.
Pourtant, le gouvernement de la CAQ persiste à vouloir électrifier de force le Québec, notamment en interdisant les voitures à essence d’ici 2035.
Cette politique est non seulement irréaliste, mais aussi nuisible pour notre économie et notre sécurité énergétique. L’électrification forcée du Québec est une mauvaise idée pour plusieurs raisons.
D’abord, elle fait augmenter la demande d’électricité, alors que nous n’avons pas les moyens de la satisfaire. Selon Hydro-Québec, nous aurons besoin de 4 000 MW supplémentaires d’ici 2030, soit l’équivalent de quatre centrales nucléaires. Cela mènera fort probablement à du rationnement énergétique ou à une augmentation des tarifs.
Ensuite, l’électrification forcée du Québec nuit à notre compétitivité économique. Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a lui-même admis que le Québec perd des projets industriels parce qu’on va bientôt manquer d’électricité. Si nous voulons attirer des investissements et créer des emplois, nous devons offrir de l’électricité abondante et à bas prix.
Enfin, l’électrification forcée du Québec va réduire notre autonomie énergétique. Si nous ne pouvons pas produire assez d’électricité, nous devrons en importer d’autres provinces ou pays, qui utilisent parfois des sources d’énergie moins écologiques, comme le charbon ou le pétrole. Nous serons alors dépendants de leur bon vouloir et des aléas du marché.
Nous proposons une alternative à l’électrification forcée du Québec : la diversité énergétique. Nous croyons qu’il faut utiliser toutes les sources d’énergie disponibles, en fonction de leurs avantages et de leurs inconvénients.
La CAQ est en train de bannir le chauffage au mazout et les voitures thermiques. C’est une décision irresponsable dans le contexte actuel. Elle doit faire marche arrière au plus vite.
Elle doit aussi ramener à l’ordre les municipalités qui font n’importe quoi pour démontrer aux activistes de Greenpeace qu’elles sont vertes et vertueuses. Laval et Montréal ont ainsi interdit le chauffage et les appareils au gaz dans les nouvelles constructions, alors qu’Hydro-Québec leur avait déconseillé de le faire. La Ville de Québec est également en train de bannir les foyers au bois. Ces sources d’énergies alternatives permettent présentement d’éviter que le Québec manque d’électricité lors des pics de consommation hivernaux.
Il sera par ailleurs vital d’augmenter notre production d’électricité. Ça tombe bien, 7 Québécois sur 10 seraient en faveur de la construction de nouveaux barrages.
Nous sommes d’accord avec la majorité silencieuse, mais la construction de ces barrages prendra des années, voire des décennies. Ce sont des projets complexes et coûteux à la base. Et contrairement aux barrages des années 1960-70, les extrémistes environnementaux, les militants autochtones et le gouvernement fédéral risquent de nous mettre des bâtons dans les roues.
Entretemps, nous allons devoir utiliser plus de gaz naturel pour produire de l’électricité, surtout en hiver. Hydro-Québec fait déjà appel à la centrale au gaz de Bécancour, qui n’est utilisée que quelques jours par année. Elle sera appelée à jouer un rôle beaucoup plus important au cours des prochaines années.
Et tant qu’à consommer du gaz, autant le produire nous-mêmes. L’achat local, c’est bon pour notre économie et la planète dans son ensemble. En plus, on dispose à présent de nouvelles techniques de captage du carbone qui permettent d’extraire le gaz en réduisant les émissions de GES à zéro ou presque.
Nous pensons que notre proposition est plus réaliste, plus économique et plus écologique que celle du gouvernement. Nous voulons un Québec fier, prospère et vert, qui utilise ses ressources de façon responsable et intelligente.
Si vous partagez notre vision, nous vous invitons à signer notre pétition contre l’interdiction des voitures à essence.
Ensemble, faisons entendre notre voix, celle du gros bon sens!
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