Les faits divers inquiétants se multiplient au Québec. À l’école secondaire Marie-Rivier de Drummondville, un adolescent a été poignardé par un autre. Des vidéos de règlements de comptes violents circulent régulièrement, capturées dans des cours d’école ou des parcs. Le Québec est-il condamné à suivre la même trajectoire que la France et sombrer dans l’ensauvagement ?
L’Hexagone accumule les tragédies liées à la violence juvénile. Récemment, un adolescent de 14 ans a été poignardé à mort par deux voleurs mineurs qui voulaient lui prendre son téléphone portable. La police affirme que ces criminels étaient bien connus des services sociaux et judiciaires.
D’autres affaires tout aussi choquantes ont marqué la France :
Ce climat de violence n’a rien d’inéluctable. Le Québec est encore relativement préservé, mais les affrontements entre gangs d’adolescents se multiplient.
Les gangs montréalais étendent leur influence à travers le Québec. On observe une montée en puissance de la Blood Family Mafia, qui refuse de payer son tribut aux Hells Angels.
Pour enrayer ce phénomène, la police ne doit plus craindre les accusations de racisme et intervenir là où c’est nécessaire.
En France, les banlieues ont été abandonnées à elles-mêmes, laissant place à des zones de non-droit où les traditions des pays d’origine ont remplacé les lois de la République.
Le Québec peut encore inverser la tendance, à condition d’avoir le courage politique d’affronter le problème.
Le trafic d’armes illégales est un facteur clé de l’augmentation de la violence. La triple frontière Québec-Ontario-New York, notamment à Akwesasne, est un point chaud du trafic.
Traiter ce problème risque de provoquer un tollé international, la question autochtone étant hautement sensible. Mais il faudra bien s’y attaquer un jour.
Les criminels ne se procurent pas leurs armes par des moyens légaux. Un nouveau registre des armes à feu ne changera rien, car les armes utilisées dans les crimes violents proviennent du marché noir.
Jusqu’à présent, notre géographie, notre langue et notre système social nous ont protégés d’un ensauvagement généralisé. Mais nous sommes à la croisée des chemins.
Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires aujourd’hui, nous risquons de voir notre société basculer dans la violence incontrôlée. Regardons la situation en France, et agissons avant qu’il ne soit trop tard.
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