Si vous entendez les échos venus d’Europe, ils pourront vous dire que le prix de l’électricité ou du gaz pour se chauffer est rendu prohibitif. Pourtant, on se croyait à l’abri chez nous, loin des tracas du reste du monde. Mais la réalité nous rattrape. Nous paierons tous plus cher pour nos services publics, comme l’électricité, mais aussi l’essence dans nos voitures, pour rembourser la facture que nous ont laissée nos gouvernements. Pourtant, les solutions existent. Petit tour d’une réalité avec laquelle nous devons composer au Québec.
Pour assurer l’avenir énergétique du Québec, il n’y a rien dans les cartons du gouvernement pour développer nos ressources naturelles. Entendons ici : le gaz naturel, le pétrole. Cela pourrait nous aider à absorber les coûts que nous devons payer pour la crise mondiale de l’énergie qui touche également le Québec. Cependant, puisque le gouvernement doit « payer » ses investissements lors des prochaines décennies, ce qui devait arriver arrivera.
L’on s’attend à des hausses de tarifs dès 2028 entre 5.6% et 9%. Cela fait beaucoup. Le gouvernement n’a pas daigné nous avertir avant que le Québec touche un plafond dans sa production énergétique? Nous avons longtemps cru que l’énergie au Québec était illimitée, que l’on pouvait même approvisionner nos voisins et des industries très gourmandes. Pensons aux alumineries. Mais le Québec a frappé un mur avec sa trop grande confiance.
Les gouvernements successifs des libéraux et de la CAQ ont lentement démantelé Hydro-Québec, et empêché également le développement de nos ressources gazières. Pourtant, les Québécois sont en droit d’exiger du gouvernement la pérennité de leurs services publics. Par des tarifs abordables, et surtout d’en avoir pour leur argent. Le contribuable du Québec est parmi les plus taxés en Amérique du Nord. Cela devrait se manifester (en le souhaitant) par des services de qualité, accessibles. Mais ce n’est pas qui arrive.
Notre filet social est troué, il a du mal à construire assez de logements pour répondre à la demande. On voit des sans-abri partout dans nos villes. Les hôpitaux de la Côte-Nord sont sur le point de rupture. Pourtant, nous continuons de payer des taxes, des impôts sans que la qualité des services ne s’améliore. Qu’est-ce qu’il faudra? On a beau nous dire que nous payons l’électricité la moins chère en Amérique du Nord. Et heureusement! Nous sommes les plus taxés.
Mais non, il ne faut surtout pas penser à exploiter nos ressources naturelles! Pourtant, elles sont là. Cela pourrait être d’une grande aide pour soulager les contribuables, diminuer les tarifs d’électricité, le prix de l’essence à la pompe, et surtout : améliorer nos services publics. La richesse du sol québécois ferait l’envie de n’importe quel pays. Mais nous refusons de l’exploiter. Après, faut-il s’étonner que le contribuable ne soit plus capable d’en prendre? Et que nous fonçons droit dans un mur avec la gestion calamiteuse d’Hydro-Québec? Poser la question, c’est y répondre.
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