Les tuiles tombent les unes après les autres sur la tête de Justin Trudeau. Hier, nous apprenons que Jagmeet Singh a déchiré l’entente qui l’unissait aux libéraux. Et maintenant, le directeur de campagne des libéraux démissionne. Dans un tel contexte, pourquoi Justin Trudeau attend avant l’inéluctable, c’est-à-dire des élections anticipées? Il doit déclencher des élections maintenant. Et le plus tôt sera le mieux!
L’économie canadienne est vraiment en mauvais état. Allez dans n’importe quel casse-croûte, et vous aurez du mal à vous en sortir en bas de 50$ pour deux personnes. L’inflation au Canada est parmi les pires de tous les pays du G20. Pour des pays pires que nous, il faut aller dans des dictatures comme le Venezuela. Il faut dire que le mémo ne s’est pas rendu jusqu’à Ottawa.
Justin Trudeau s’accroche au pouvoir alors qu’il n’a plus la légitimité populaire pour gouverner. Il pense être investi d’une « mission » en restant en poste. Il souhaite « protéger » les droits des minorités ethniques, sexuelles et autres. Mais c’est que ses politiques économiques, sociales font du tort à tout le monde, incluant aux minorités qu’il prétend protéger!
La semaine fut très mauvaise pour Justin Trudeau. Hier, nous apprenions que Jagmeet Singh a déchiré l’entente qui l’unissait aux libéraux jusqu’aux prochaines élections prévues en 2025. Il considère que Trudeau est trop favorable aux grandes entreprises. Ce qui n’est pas franchement une nouveauté. Considérant le programme immigrationniste particulièrement radical des libéraux, visant justement à pourvoir aux grandes entreprises de nouveaux travailleurs et consommateurs.
Mais il voit bien que les carottes sont cuites pour les libéraux. Dans Villeray, l’élection partielle se joue à trois. Ce qui était jusqu’à présent un bastion libéral est désormais un champ de bataille à la fois pour le Bloc Québécois, qui pourrait refaire une percée sur l’île de Montréal, d’où il est chassé pour des raisons démographiques, le NPD, qui demeure la seule option en dehors des libéraux pour certains électeurs de gauche fédéralistes, et ce qui reste du parti de Justin Trudeau.
Bien sûr, Jagmeet Singh prétend être la seule « alternative » possible face à Pierre Poilievre. Même si nous savons tous qu’il n’a aucune chance, car il s’est tellement compromis avec les libéraux. Pourquoi changer quatre 30 sous pour une piasse? Dans ce contexte aussi tendu, où tout le monde est pas mal tanné, Justin Trudeau doit aller en élections le plus tôt possible.
Le supplice de la goutte a assez duré comme ça. Tout le monde, francophones comme anglophones, de « souche » comme nouveaux arrivants, transgenres comme « cisgenres », tout le monde est lassé des politiques économiques catastrophiques des libéraux. Ce n’est pas ici une bataille du bien contre le mal, mais seulement une question de bon sens. Cela fait déjà neuf longues années que Justin Trudeau est en poste.
Malgré ses deux gouvernements minoritaires, il a durablement changé la politique canadienne. Mais pas pour le mieux. 2024 sera une année cruciale pour l’avenir du Canada. Mais aussi du Québec. Car, ici aussi, la colère gronde. Nous devons prendre, comme collectivité, des choix difficiles qui influenceront nos vies lors des prochaines décennies. Mais pour ça, pour désembourber l’avenir, il faut que les politiciens impopulaires, tels que Justin Trudeau, débloquent la situation. Et ça commence par des élections.
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