Immigration : Pourquoi tolérons-nous des terroristes pendant que nous expulsons de bons travailleurs ?

Le Canada était jadis loué pour sa stabilité politique. Malheureusement, depuis l’arrivée de Justin Trudeau au pouvoir, ceci n’est plus le cas. On le voit entre autre avec l’immigration. Le système change tout le temps, et tolère l’intolérable. Nous tolérons chez nous la présence de dizaines de terroristes et de criminels, mais le gouvernement souhaite expulser les bons travailleurs, de même que des étudiants bien intégrés. Un paradoxe.

Il n’y a pas une semaine qui se passe sans que Radio-Canada fasse un reportage sur une famille modèle, souvent d’origine européenne ou latino-américaine, qui est menacée d’expulsion. La plupart du temps, les gens parlent notre langue (ou l’apprennent), travaillent, ont des projets de vie ici au Québec. Ce n’est pas ce qu’on pourrait qualifier de « gens à problèmes ».

Mais voilà, le gouvernement change régulièrement ses règles sur qui peut rester – ou non – et rend la bureaucratie toujours plus opaque. Pourtant, avez-vous remarqué que ce sont toujours les mêmes qui sont embêtés? C’est-à-dire les honnêtes gens? Les Français qui souhaitent rester ici doivent passer par un processus fastidieux, à la limite de l’absurde.

Pourtant, ils ne posent pas de problèmes d’intégration. Des gens de France viennent ici depuis des siècles, et n’ont jamais posé de problème. Les gouvernements mettent constamment des bâtons dans les roues. Ils sont traités comme des profiteurs du système. Pourtant ce ne sont pas eux qui vont poser des problèmes, mais d’autres individus, qui eux sont tolérés ici pour diverses raisons.

Récemment, nous apprenions que 746 individus ne peuvent être expulsés du Québec pour diverses raisons administratives ou humanitaires. Des terroristes, des personnes impliquées dans des génocides. Alors que les bons étudiants sont mis à la porte? Dans quel monde absurde vit Justin Trudeau? Sans compter que l’on donne la citoyenneté à des tortionnaires de l’État islamique.

Dans cette histoire rocambolesque, un individu soupçonné d’avoir décapité un prisonnier de guerre a pu immigrer au Canada avec son fils, et obtenir la citoyenneté. Les enquêtes de sécurité semblaient avoir des préoccupations sur l’individu, mais ça n’a pas arrêté le gouvernement canadien pour autant. Résultat? Le duo est accusé d’avoir comploté en vue de commettre un attentat dans la région de Toronto.

Bien sûr qu’il y a eu trop d’entrées ces dernières années. Mais disons-le : le gouvernement est à l’origine de la pire arnaque des dernières décennies. Il a siphonné les économies de centaines de milliers de personnes (immigrer ici n’est pas gratuit), et vendu du rêve. Pourtant, quels sont les débouchés pour ces gens? Travailler chez Tim Hortons?

Les universités en ont profité pour charger des frais de scolarité très élevés, qu’ils ne pourraient jamais charger à des étudiants locaux. Les vendeurs de voitures de la Beauce en ont profité également, de même que les chaînes de restaurants, les banques. Mais derrière cette « vache à lait » intarissable qu’est l’immigration, il y a des gens, des vies humaines.

On ne peut pas les blâmer en réalité d’avoir cru aux rêves vendus par le gouvernement canadien. Maintenant, que faisons-nous? Déjà, nous pourrions voir ceux qui ont fait des efforts notables pour s’intégrer, et leur donner une chance. Et pour les autres, il faut fermer les filières d’immigration qui profitent aux exploiteurs. Il est question de dignité ici, des deux côtés.

Anthony Tremblay

Originaire de La Baie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Anthony Tremblay a étudié en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke. Curieux de nature et passionné par les enjeux contemporains, il a parcouru le monde, explorant des pays tels que l’Indonésie, la Turquie et la Chine. Ces expériences l’ont marqué et nourrissent aujourd’hui ses réflexions sur la crise du monde moderne, les bouleversements technologiques et l’impact croissant des réseaux sociaux. Fort de son expérience d’enseignement de l’anglais en Chine, Anthony conjugue perspectives locales et internationales dans ses analyses. Il réside actuellement à Sherbrooke, où il partage son quotidien avec ses deux chiens.

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