Inflation, crise économique… mais Ottawa débloque 41 millions pour rééduquer les Canadiens sur le genre

Le Canada traverse une crise politique majeure face au président américain Donald Trump. La situation exige des mesures fortes pour rendre notre pays plus résilient face à sa dépendance économique envers nos voisins du Sud. Pourtant, au lieu de concentrer ses efforts sur des solutions pragmatiques, le gouvernement fédéral poursuit sans relâche le financement du lobby LGBT, cette fois à hauteur de plus de 41 millions de dollars.

Mauvais timing ? Sens des priorités défaillant ?


Une annonce qui tombe mal

Le communiqué de Femmes et Égalité des genres Canada affiche fièrement cette annonce :

« Lisa Hepfner, secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, a annoncé qu’en vertu de quatre fonds 2ELGBTQI+, le gouvernement fédéral consacrera 41,5 millions de dollars à 106 projets… »

Elle précise ensuite la raison de ce financement :

« Cette annonce comprend dix projets visant à renforcer et à soutenir la résilience des communautés 2ELGBTQI+ face à la haine et à la discrimination. »

Personne ne semble s’interroger sur les raisons réelles de cette supposée montée soudaine de la « haine » envers ces communautés. Pourtant, une récente étude du GRIS-Montréal a mis en lumière une hostilité croissante des jeunes face à ces enjeux.

Éduquer ou rééduquer ?

Face à ces constats, le gouvernement fédéral et les organismes militants avancent toujours la même solution : « éduquer » la population. Pour certains milieux progressistes, le peuple n’est qu’une masse à « libérer » de ses supposées pulsions haineuses.

  • Dans le meilleur des cas, par un martelage idéologique.
  • Dans le pire, par la culture de l’annulation, voire même la violence physique.

Mais ces programmes financés à coups de millions ont-ils réellement un effet positif ?

Rien ne prouve que ces initiatives contribuent à une société plus tolérante. Au contraire, plus ces programmes s’intensifient, plus la méfiance et l’hostilité grandissent. On le constate dans les écoles : chaque intervention militante sur le genre ou la sexualité alimente la résistance, surtout chez les jeunes.

Lassitude ? Surdose de contenu imposé ?

On le voit aussi avec l’omniprésence des thèmes LGBTQ+ dans la culture populaire, souvent intégrés artificiellement, sans lien avec l’histoire racontée. Résultat : un rejet grandissant, que le gouvernement déplore sans jamais questionner les véritables causes.

Les questions interdites

Si l’homophobie est en hausse, osera-t-on poser certaines questions ?

  • Peut-on faire un lien entre certaines pratiques religieuses rigoristes et l’intolérance dans les écoles ?
  • Peut-on admettre que la surexposition de contenus LGBTQ+ à des publics jeunes provoque une forme de rejet ?

Bien sûr que non. Le politiquement correct veille au grain.

Des organismes comme le GRIS-Montréal évitent soigneusement ces sujets, préférant blâmer les influenceurs masculinistes. Mais qui a pourtant donné du carburant à quelqu’un comme Andrew Tate? On ne le dit pas assez, mais les générations précédentes avaient réussi à normaliser l’homosexualité sans cette obsession idéologique omniprésente.

Au Québec, nous avons toujours préféré la philosophie « vivre et laisser vivre ». Mais quand certains, insatisfaits des immenses progrès collectifs réalisés en matière d’acceptation, poussent le bouchon trop loin – notamment sur le terrain dangereux des enfants – c’est là que la société décroche.

Des priorités à revoir immédiatement

Pendant que les relations avec les États-Unis s’enveniment, que le Canada risque une guerre commerciale, que l’économie ralentit et que les banques alimentaires sont débordées, le gouvernement Trudeau choisit de financer des programmes progressistes qui divisent plus qu’ils ne rassemblent.

Ces projets, loin de renforcer le tissu social, ne font que creuser les fractures. Il est temps de réorienter les priorités et de se concentrer sur l’essentiel : la diplomatie, la souveraineté énergétique et la prospérité du pays. Pas sur des programmes idéologiques qui ne font qu’aggraver les tensions sociales.

Anthony Tremblay

Originaire de La Baie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Anthony Tremblay a étudié en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke. Curieux de nature et passionné par les enjeux contemporains, il a parcouru le monde, explorant des pays tels que l’Indonésie, la Turquie et la Chine. Ces expériences l’ont marqué et nourrissent aujourd’hui ses réflexions sur la crise du monde moderne, les bouleversements technologiques et l’impact croissant des réseaux sociaux. Fort de son expérience d’enseignement de l’anglais en Chine, Anthony conjugue perspectives locales et internationales dans ses analyses. Il réside actuellement à Sherbrooke, où il partage son quotidien avec ses deux chiens.

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