Le scandale de l’école Bedford a mis en lumière la vulnérabilité de notre système d’éducation face à l’infiltration islamiste. Parmi les faits avérés, non seulement dans cette école mais aussi dans plusieurs autres établissements de la grande région de Montréal, on retrouve des prières en classe, l’interdiction aux filles de pratiquer certains sports et même l’interdiction d’entrée dans certaines salles de classe pour des femmes travaillant en soutien aux élèves.
Le ministre Bernard Drainville a raison de vouloir étendre la loi sur la laïcité. Il faut agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.
L’automne dernier, d’anciens professeurs ainsi que des parents inquiets ont dénoncé les agissements d’un petit groupe de professeurs prônant un islam rigoriste dans un lieu censé être neutre. Or, l’école publique québécoise est laïque, et il n’est pas permis d’y faire la prière pendant les heures de classe ni d’exclure des femmes sous prétexte de pratiques religieuses.
Ce qui s’est produit à l’école Bedford ne relève pas simplement d’un manque de vigilance, mais bien d’une violation flagrante des principes de laïcité et d’égalité. Le rapport qui a suivi est accablant : non seulement les faits reprochés sont avérés, mais ils concernent une vingtaine d’écoles dans la région de Montréal.
Le ministre ne peut rester les bras croisés. Il en va de l’un des principes fondamentaux du Québec moderne.
Au-delà des atteintes à la laïcité, ce type de dérive alimente la division. Comme à chaque fois qu’un scandale éclate, c’est encore les Maghrébins qui se retrouvent pointés du doigt. Pourtant, une grande majorité d’entre eux sont laïcs et bien intégrés, et ils ne demandent qu’à vivre en paix.
Mais à cause d’une minorité d’agitateurs, ce sont eux qui risquent d’être perçus comme responsables de ces excès. Ce genre de situation nuit à l’intégration des immigrants, qui doivent ensuite composer avec une méfiance accrue de la société d’accueil. Cette spirale favorise ensuite la radicalisation de certains jeunes, convaincus d’être rejetés, alimentant un cercle vicieux d’hostilité et de tensions communautaires.
Le gouvernement de François Legault, par l’entremise de Bernard Drainville, doit réaffirmer clairement le principe de séparation du religieux et de l’État dans nos écoles.
Souhaitons-nous vraiment nous retrouver dans une situation similaire à celle de la France ou de la Belgique, où certains sujets sont devenus impossibles à enseigner, parfois même au péril de la vie des enseignants ?
Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là. Mais l’intimidation est déjà présente, notamment à l’encontre des élèves et professeurs homosexuels, et les pressions exercées dans certaines écoles vont bien au-delà des simples croyances personnelles.
Le Québec ne doit pas attendre que la situation devienne incontrôlable. Chaque recul de la laïcité envoie un message clair : il suffit d’insister suffisamment fort pour que l’État cède du terrain.
Bernard Drainville doit non seulement avoir l’appui de la population, mais aussi celui des Québécois d’origine maghrébine qui veulent s’intégrer et défendre les valeurs du Québec.
Si rien n’est fait, la situation ne fera qu’empirer. Nous ne sommes pas la France, et c’est tant mieux. Il est encore temps d’agir.
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