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SIMON LEDUC : « Je suis un vieux bleu »

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Dans ce texte, je vais vous présenter et expliquer où je me situe sur le plan idéologique : un conservateur économique, un nationaliste identitaire et un progressiste sur le plan social; un vieux bleu!
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Dans ce texte, je vais vous présenter et expliquer où je me situe sur le plan idéologique : un conservateur économique, un nationaliste identitaire et un progressiste sur le plan social; un vieux bleu!

Un conservateur fiscal et économique 

Tout d’abord, j’adhère aux principes du libéralisme classique. Je crois que c’est au secteur privé de réguler l’activité économique d’un pays. Je suis pour la libre circulation des biens et services. J’estime que ce sont les entreprises privées qui créent de la richesse et non le gouvernement. Ce dernier doit concevoir un environnement propice aux investissements et à l’entrepreneuriat. Cela passe par une politique de dérèglementation et un léger fardeau fiscal pour les entreprises. De ce fait, je m’oppose à l’intervention tous azimuts de l’État dans l’économie. À mes yeux, les subventions aux entreprises et une règlementation excessive nuisent au développement économique. Par exemple, au Québec, les entreprises sont étouffées par un taux de taxation élevé et une lourdeur bureaucratique. La social-démocratie n’encourage par les investissements privés ni l’esprit d’entreprise. Notre modèle québécois en est un exemple parfait. 

 Ensuite, sur le plan des mesures sociales, je suis un partisan du libre choix. Par exemple, concernant les services de garde, je crois fermement que l’État québécois devrait donner directement de l’argent aux parents pour qu’ils choisissent eux-mêmes leur service de garde. Au lieu de cela, le Québec a créé les Centres de la petite enfance qui coûtent des milliards de dollars par an. Nous n’avons pas les moyens de nous payer de tels programmes sociaux.    J’estime que le rôle du gouvernement est d’aider les plus démunis de notre société et non pas tout le monde.  

Un petit mot sur l’aide sociale. J’estime qu’il n’y a trop de personnes aptes au travail sur le bienêtre social. À mon avis, l’État québécois devrait accorder une allocation mensuelle plus élevée aux personnes inaptes au travail et inciter fortement les autres à joindre le marché du travail. 

Un nationaliste conservateur

Je proviens d’une famille d’indépendantistes.   De ce fait, je suis rapidement devenu un fervent souverainiste. Je croyais que le Québec ne pouvait s’épanouir seulement s’il était indépendant. Je dois vous dire que c’est Mario Dumont qui est responsable de mon virage vers le nationalisme. À cette époque, le chef de la défunte ADQ martelait que le Québec était une province pauvre et qu’elle devait s’enrichir pour prospérer. Après réflexions, j’ai réalisé que le Québec n’avait pas les moyens de devenir indépendant à cause de sa situation économique. En conséquence, l’indépendance à court terme n’était pas possible sans y fermer la porte définitivement. 

Cependant, c’est vraiment grâce à la gouvernance conservatrice de Stephen Harper que mon adhésion au nationalisme québécois fut complétée. Ce dernier préconisait un fédéralisme décentralisateur, respectueux des compétences du Québec, et son gouvernement a reconnu que le Québec formait une nation à l’intérieur d’un Canada Uni. Donc, sa vision m’a plu. Depuis quelques années, je fais partie de la faction nationaliste du Parti conservateur du Canada. Depuis ce jour, je crois fermement que la nation québécoise peut s’épanouir dans un Canada dirigé par le Parti conservateur. En conséquence, l’indépendance n’est plus une option valable pour le Québec et les Québécois ont clairement l’a rejeté pas une, mais deux fois.

Subséquemment, en matière de justice criminelle, je suis clairement un conservateur. Je suis un partisan de la loi et l’ordre, la politique du PCC en matière de justice. Je prône des peines de prison très sévères contre les criminels condamnés pour des crimes violents : meurtre, agressions sexuelles, vols à main armée, etc.  Je suis en faveur de la peine de mort pour certains crimes comme le meurtre d’enfants.   Je suis du côté des victimes et non des bandits. 

Également, je me définis comme progressiste sur les questions morales. Je suis pour le mariage entre conjoints de même sexe et je ne m’oppose pas à l’avortement. 

Rapidement, sur la politique étrangère, je suis proaméricain et un défenseur de la seule démocratie au Moyen-Orient, Israël. De plus, je préconise la ligne dure contre l’ennemi du monde libre, la Chine. 

En conclusion, je suis un conservateur sur les plans économiques, identitaires et de justice, mais progressiste sur les questions morales. Et vous chers lecteurs, êtes-vous de gauche ou de droite ? 

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