John Deere et Microsoft jettent l’idéologie woke EDI à la poubelle

Il se passe quelque chose aux États-Unis en ce moment. Certaines entreprises commencent lentement mais sûrement à se libérer du trouble dans lequel elles se sont plongées en embrassant la culture EDI. Pour Équité, Diversité et Inclusion. C’est le cas entre autres de John Deere et de Microsoft. Ce qui était à la base beau sur le papier s’est révélé une erreur parfois fatale pour les entreprises ayant décidé de sauter à pieds joints dans cette aventure. Voici pourquoi de plus en plus d’entreprises jettent cette idéologie à la poubelle.

Deux marques iconiques. L’une pour l’informatique, Microsoft, et une de matériel agricole, John Deere. Pas grand-chose ne devrait unir ces deux mondes très différents. En effet, produire des tracteurs, ce n’est pas concevoir des algorithmes. Mais si, il y a quelque chose de commun à ces deux entreprises. Et à des milliers d’autres à travers le monde. Elles sont aux prises avec cette culture toxique que l’on désigne sous l’acronyme EDI.

Une des plus grandes farces intellectuelles de tous les temps. Aux États-Unis, mais aussi au Québec et ailleurs, des employés sont formés sur leur lieu de travail à réfléchir à leurs « biais » racistes inconscients. S’ils ne sont pas tout simplement blâmés d’être des privilégiés. Des personnes sont promues sur la simple base de leur couleur de peau, du « genre » auquel ils s’identifient, ou même leur orientation sexuelle.

Chez Couche-Tard, les employés sont formés au racisme par le biais d’un programme en ligne. Les universités québécoises font passer à tous leurs étudiants une ridicule formation sur les « violences à caractère sexuel ». Imaginez si ces simples citoyens vivent cela, à quel point le niveau doit être extrême parmi les grandes entreprises. Nommez-les : Coca-Cola, Disney, Unilever. La plupart ont désormais un département EDI en leur sein.

Pour en revenir à John Deere, ils ont vu que cela n’était pas payant de se mettre à dos sa clientèle cible : des agriculteurs américains, généralement des hommes blancs ayant des tendances conservatrices. La menace de boycott a fonctionné. Après avoir fait l’objet d’allégations comme quoi ils finançaient la transformation d’enfants transgenre, la compagnie a dû reculer. C’est une autre victoire pour l’électorat de Donald Trump.

La première entreprise à avoir subi des pertes importantes en raison de son wokisme, c’est Bud Light. Une marque de bière consommée en majorité par la classe ouvrière blanche. Pas exactement la clientèle cible pour les influenceurs trans de Tik Tok. Mais un autre cas a fait l’objet de nombreux articles : c’est le renvoi par Microsoft de ses équipes dédiées à la diversité et à l’inclusion.

Le géant américain de l’informatique a affirmé qu’elle avait agi en fonction de « l’évolution des besoins de l’entreprise ». Pourtant, les besoins d’une entreprise ne changent jamais : c’est de faire de l’argent. Il faut lire ici entre les lignes que ces entreprises ont fait un pari sur l’avenir suite à la mort de Georges Floyd. Mais qu’elles se sont cassé les dents. L’EDI n’a pas rapporté. C’est même pire que ça.

Ces politiques sont considérées par ceux ayant eu à leur faire face comme étant contre-productives. Elles nuisent à l’harmonie du lieu de travail en créant un climat de suspicion et de jalousie entre les employés. Pourquoi un tel fut promu plutôt qu’un autre? Ah, ça doit être à cause de ces politiques de diversité et d’inclusion. Du moins, c’est perçu comme ça.

Ces politiques d’entreprise alourdissent une paperasse déjà lourde. On donne des emplois très payants à des individus ayant fait des études de « justice sociale ». Comme si l’université n’avait pas déjà assez de mal avec sa mauvaise image d’une fabrique à diplômes pour de fragiles arrogants. Espérons que d’autres entreprises fassent le ménage, pour qu’on finisse par se débarrasser des départements EDI dans nos ministères, nos universités et nos entreprises d’État. John Deere et Microsoft ne sont que deux entreprises parmi des dizaines ayant sabré dans ces départements inutiles.

Anthony Tremblay

Après des études en politique appliquée à l'Université de Sherbrooke, Anthony Tremblay s'est intéressé notamment aux questions sociales telles que le logement ou l'itinérance, mais aussi à la politique de la Chine, qu'il a visité et où il a enseigné l'anglais. Il vit à Sherbrooke avec ses deux chiens.

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