Depuis quelques années, nous avons droit en juin au mois dit des fiertés. Celles des minorités sexuelles et de genre. On connaît tous plus ou moins l’acronyme LGBT, et ses centaines de déclinaisons, toutes plus militantes les unes que les autres. Il faut dire que cela n’a pas toujours été comme ça. On finit par développer un sentiment de lassitude face à tant de bien-pensance, bien que les compagnies commencent à rétropédaler.
Aux États-Unis, un nombre croissant d’entreprises évitent de mettre de l’avant la bannière arc-en-ciel, incluant ses pires déclinaisons, comme celle ayant des bandes noires et brunes. Il faut dire que le retour de flamme provenant des consommateurs, ceux qui votent avec leur argent, a eu raison de la volonté d’imposer l’idéologie dite Équité, Diversité, Inclusion (EDI). Les radicaux qui présentent les théories du genre dans les écoles affirment qu’un sentiment homophobe est de plus en plus présent, partout en Occident.
Pourtant, il faut cesser de chercher midi à quatorze heures. Si un rejet grandissant des causes LGBT se manifeste un peu partout, c’est en raison de la pression immense sur les consommateurs, les travailleurs et les étudiants pour qu’ils se conforment à un agenda qui ne demeure qu’une idéologie parmi d’autres. Le genre est partout sur les réseaux sociaux, les plateformes de diffusion telles que Netflix.
Les multinationales ont récupéré un combat jadis révolutionnaire pour en faire un objet de consommation comme les autres, comme Che Guevara l’a été à une certaine époque par les vendeurs de t-shirts. Mais maintenant, avec l’idéologie du genre, nous sommes à un niveau que l’on pourrait qualifier de stratosphérique.
Il y a seulement une décennie, il n’y avait qu’une journée de la fierté – gaie – qui consistait en une parade dans les rues de différentes villes du monde. Celle de Montréal est l’une des plus populaires au monde, car le Québec est depuis longtemps reconnu pour sa tolérance à l’égard des minorités sexuelles. Mais ce qui a changé, c’est que depuis quelques années, ce n’est plus une seule journée qui est consacrée à la tolérance.
C’est un mois entier. Certains souhaitaient même faire de l’été la saison des fiertés. C’est dire le niveau d’obsession de certains face aux théories du genre. Car nous avons le mois des fiertés, sans compter la semaine contre l’homophobie et la transphobie. Et bien sûr, il faut ajouter à cela quantité d’événements institutionnels, communautaires et locaux.
L’idée n’est pas de dénoncer l’homosexualité ou la transidentité, mais de comprendre que les gens peuvent se sentir mal à l’aise devant une telle mise en scène, où chaque banque, chaque agence gouvernementale ou grande marque de voiture se voit dans l’obligation de changer ses couleurs pour un mois entier en faveur d’un faible pourcentage de la population.
Pourtant, ne voit-on pas une telle mise en avant, par exemple, des personnes handicapées? Ou encore de notre fête nationale à nous, dans le cas du Québec? Heureusement, le capitalisme est encore le système économique en vigueur, et les actionnaires veulent toujours une seule chose : faire de l’argent. Si le wokisme nuit aux affaires, cela finira un jour par être abandonné. Un processus déjà bien avancé dans le cas des entreprises aux États-Unis.
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