En octobre dernier, en changeant la couche d’une enfant de 2 ans, deux éducatrices dans une CPE ont constaté ce qui semblait être un cas d’excision. Après avoir contacté info santé, elles auraient alors décidé d’avertir la DPJ, qui leur aurait alors répondu que la situation était « trop délicate » pour intervenir.
Ce n’est que cette semaine, 6 mois plus tard, que cette histoire a finalement été rendue publique dans les médias, ce qui a immédiatement alerté la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, qui affirme qu’en contactant la DPJ, les éducatrices ont agi conformément à l’article 39 de la loi sur la protection de la jeunesse.
L’excision et les mutilations génitales sont interdites au Québec et passibles d’accusations criminelles.
Selon la Commission des droits de la personne, «l’enquête vise à vérifier si les faits allégués sont véridiques et si les droits de l’enfant ont été respectés. Elle a aussi pour but de s’assurer que des mesures soient prises afin qu’une telle situation ne se reproduise pas».
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