Hier, lors de son allocution officielle, le Président de la république française Emmanuel macron a adopté le juste ton face aux tumultes qui sévissent en Occident. Intransigeant, il a clairement insisté sur le fait qu’il est hors de question d’altérer l’histoire nationale et de mettre à mal des statues publiques. Bref, notre patrimoine historique n’a pas à se soumettre à la morale purificatrice de la gauche radicale, ce qui relève après tout du pur bon sens. Il en va de notre devoir que de préserver l’héritage de nos ancêtres et de perpétuer la civilisation occidentale, coute que coute.
La gauche radicale déteste ce que nous sommes. Elle réfute la légitimité même de notre existence, indissociable du colonialisme et de l’exploitation. À ses yeux, l’expiation de l’Occident est la seule voie possible. Telle une dure chape d’acier, ses péchés du passé pèseraient lourdement sur la balance du Bien. L’économie capitaliste doit s’écrouler, nos institutions politiques doivent muter, l’histoire nationale doit être réécrite à l’encre de la doxa diversitaire ; en somme, l’heure serait donc à notre extinction progressive. Tout le mal causé nous rattrape, et la pression est désormais insupportable pour l’être occidental.
Les droits de l’homme, la méthode scientifique, la démocratie, la liberté… Même des figures comme Winston Churchill ou le général De Gaulle, étendards ultimes de la lutte contre le nazisme, sont désormais considérés comme des hommes sulfureux dont il faudrait raser de l’histoire. La gauche radicale est un poisson sans tête, elle agit fondamentalement à partir de l’émotion vive. Les faits ne l’importent pas, elle n’est pas guidée par la raison. Seul importe la chute de l’Occident, sous toutes ses formes, afin d’ériger un monde nouveau sur nos ruines. L’obscurantisme est donc de retour sur nos terres, et il frappe fort, s’attaquant à tout ce qui touche de près ou de loin à la filiation de notre civilisation.
La gauche radicale a pris d’assaut les lieux universitaires, instituant une redoutable hégémonie. En ces lieux où la diversité idéologique devrait être la norme, le patriotisme occidental n’est désormais plus la bienvenue. En revanche, les mantras antioccidentaux ont clairement la cote et sont chose commune. Également, la gauche radicale exerce une emprise redoutable sur les médias, imposant une novlangue qui lui permet de manipuler l’actualité médiatique. Désormais, en plus des universités et médias, elle frappe largement dans l’espace public, galvanisée par une propagande haineuse. Même la loi 21 sur la laïcité, infiniment minimaliste et raisonnable, lui parait une manifestation du fameux « racisme systémique ». La moindre forme d’affirmation nationale lui est intolérable.
Il faut donc regarder les choses en face, avec lucidité. Face à cette vague d’obscurantisme qui heurte de plein fouet l’Occident, il faut une réponse forte afin de protéger notre façon de vivre. Nous ne devons pas céder à la pression de la gauche radicale, aussi considérable soit-elle. Notre régime politique est fondé sur les principes de la liberté d’expression, tout comme de la loi et de l’ordre. Plus que jamais, nous devons réaffirmer la suprématie de ces principes, peu importe ce qu’il en coute en conséquence. La gauche radicale, bien que prenant énormément de place, n’est pas invincible pour autant. Il suffit d’un véritable leadeur politique et de la confiance du peuple afin de finalement renverser la tendance.
La question se pose quant à l’image de l’Islam dans nos sociétés. Depuis des décennies,…
Depuis quelques jours, nous parlons beaucoup de l’affaire Irwin Cotler, ancien ministre fédéral de la…
La récente exclusion de Randy Boissonault du Conseil des ministres fédéraux a largement été relayée…
Traduit de l’anglais. Article de Adrian Ghobrial publié le 14 novembre 2024 sur le site…
Le ministre fédéral de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et des Langues officielles était…
La vingt-neuvième "Conférence des partis" pour le climat (COP29) se déroule depuis déjà une semaine…