Les Canadiens considèrent le régime communiste chinois comme la plus grande menace pour la sécurité nationale du Canada, selon un récent rapport du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
« Une nette majorité, 58 %, considère la Chine comme la plus grande menace pour le Canada », indique un rapport intitulé Attitudes au SCRS. « Elle est suivie de loin par la Russie (18%), la Corée du Nord (10%) et la Syrie (4%). »
D’abord rapporté par Blacklock’s Reporter, le rapport révèle que les Canadiens étaient particulièrement préoccupés par l’espionnage contre les entreprises canadiennes.
« On a demandé aux répondants s’ils étaient plus préoccupés par l’espionnage contre des informations gouvernementales classifiées ou par l’espionnage économique contre des entreprises canadiennes. Les résultats révèlent des opinions quelque peu mitigées. 50% estiment que l’espionnage contre les entreprises canadiennes est plus préoccupant », écrivent les chercheurs.
Le gouvernement canadien et un certain nombre d’alliés ont récemment accusé le régime communiste d’une cyberattaque massive qui a compromis des milliers d’ordinateurs dans le monde entier au début de l’année.
En mars, il a été révélé que les pirates avaient exploité les courriels de Microsoft Exchange. Le gouvernement fédéral estime que 400 000 serveurs ont été compromis.
Un certain nombre d’experts en affaires étrangères tirent la sonnette d’alarme sur le comportement agressif de la Chine et appellent le gouvernement canadien à faire davantage pour protéger ses citoyens.
L’ancien ambassadeur du Canada en Chine, David Mulroney, a récemment tweeté qu’il pense que le gouvernement canadien est devenu « tourné vers l’intérieur ».
« La Chine est enhardie parce qu’elle croit que l’Occident, y compris le Canada, n’est pas seulement en recul – il s’effondre sur lui-même. Ce n’est pas une théorie marxiste abstraite. Cela vient de la lecture de nos journaux, de l’écoute de nos artistes, athlètes, universitaires, politiciens », a tweeté Mulroney.
« Surtout nos politiciens. Le fait que les politiciens nationaux, comme le premier ministre, ne soient pas plus réfléchis, ou même particulièrement préoccupés par la façon dont leurs déclarations résonnent à l’étranger, indique à quel point le gouvernement est devenu obsessionnellement, étroitement et dangereusement centré sur lui-même. »
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