La politique d’immigration des libéraux met en danger les Québécois et leur générosité

Le chemin Roxham et sa fermeture ont fait couler beaucoup d’encre. C’était un scandale sans précédent qu’un pays laisse à ce point sa frontière ouverte aux intrusions. Le Québec a réclamé à juste titre la fin de cette filière d’immigration illégale. Or, ce qu’on constate aujourd’hui, c’est que les libéraux à Ottawa avaient plus d’un tour dans leur sac, et que leur politique relâchée de visas à l’égard du Mexique et d’autres pays met non seulement en danger la sécurité des Québécois, mais aussi leurs programmes sociaux et amplifie la crise du logement. Retour sur un problème qui n’en finit pas de finir.

Radio-Canada en a fait une enquête. Nous apprenons que le crime organisé mexicain produit de faux passeports pour des immigrants illégaux provenant d’Afrique et d’Amérique latine qui profitent de la fin de l’exigence des visas pour les Mexicains par Trudeau peu après son arrivée au pouvoir. Ils viennent ici de façon organisée voler dans des maisons. Des réseaux très professionnels se sont constitués pour voler des bijoux, de l’argent et d’autres objets de valeur. Or, malgré ce scandale d’envergure nationale, les libéraux ne bronchent pas. Ils continuent leur politique d’immigration irresponsable et irrespectueuse de la capacité d’accueil des Québécois.

Et le ministre Jean-François Roberge a raison de soulever un nouveau problème : si le chemin Roxham est effectivement fermé, dans les jours suivant sa fermeture, le gouvernement canadien a relâché sa politique aux aéroports pour permettre l’arrivée massive de migrants par la voie des airs. Baisse des contrôles douaniers, moins de restrictions sur les visas. Donc cela n’a servi à rien de fermer Roxham. Le ministre de l’immigration Marc Miller dans une arrogance propre aux libéraux a répondu ainsi à la demande de Québec de rembourser les frais liés aux migrants : «Je n’ai pas un 400 M$ qui traîne ici et là».

Dans un article publié aujourd’hui, l’économiste vedette de Radio-Canada, Gérald Fillion, qu’on ne peut accuser d’être un partisan de l’extrême droite, a avancé justement que la crise du logement était liée en partie aux politiques démographiques des libéraux qui n’ont pas « pris en compte le logement et d’autres facteurs ». Selon le Journal de Montréal : «Dans les dix premiers mois de l’année 2023, le Canada a reçu 112 780 demandeurs d’asile et le Québec a reçu 53 973 de ces personnes-là», a-t-il insisté. Évidemment, c’est toujours aux Québécois de payer pour la « générosité » canadienne.

Entre les soins de santé, les accouchements, l’aide sociale, les Québécois se retrouvent à payer de leur poche pour les politiques canadiennes qui visent à augmenter la population du pays à 100 millions d’habitants d’ici 2100. Aucun respect sur la capacité de payer, alors que plusieurs Québécois se retrouvent à la rue suite à la crise du logement, et que les banques alimentaires manquent de ressources pour combler les besoins les plus urgents.

C’est pour cette raison que François Legault doit mettre ses culottes et inciter les migrants à quitter le Québec pour Ottawa et Toronto. Tel le gouverneur de la Floride Ron DeSantis, qui a décidé d’envoyer des demandeurs d’asile en jet privé dans de riches régions démocrates, le premier ministre du Québec doit demander au Canada de « faire sa part » ou bien de tout simplement fermer les portes. Le Québec n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde. Encore moins dans un contexte économique difficile qui voit plus de gens avoir du mal à trouver ou garder leur emploi, immigrés arrivés depuis plus longtemps comme les nationaux.

Anthony Tremblay

Originaire de La Baie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Anthony Tremblay a étudié en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke. Curieux de nature et passionné par les enjeux contemporains, il a parcouru le monde, explorant des pays tels que l’Indonésie, la Turquie et la Chine. Ces expériences l’ont marqué et nourrissent aujourd’hui ses réflexions sur la crise du monde moderne, les bouleversements technologiques et l’impact croissant des réseaux sociaux. Fort de son expérience d’enseignement de l’anglais en Chine, Anthony conjugue perspectives locales et internationales dans ses analyses. Il réside actuellement à Sherbrooke, où il partage son quotidien avec ses deux chiens.

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