Traduit de l’anglais. Article de Brian Lilley publié le 18 mai 2024 sur le site du Toronto Sun.
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Cette année, alors qu’il est très mal placé dans les sondages, Justin Trudeau maintient sa rhétorique pro-avortement, avertissant les femmes que voter pour les conservateurs les mettrait en danger. C’est ce qu’il a fait jeudi lors d’une étape de sa campagne au Nouveau-Brunswick pour promouvoir le projet du gouvernement de créer un programme national d’alimentation dans les écoles.
« Nous continuerons à nous battre pour les droits des femmes », a déclaré M. Trudeau.
Il a dit cela comme si notre Cour suprême avait déclaré que l’avortement était un droit, comme cela a été le cas aux États-Unis. Cela ne s’est jamais produit au Canada, nous avons simplement une absence de loi. Mais Trudeau adore importer des questions politiques américaines au Canada tout en décriant la politique à l’américaine.
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Le problème de cette bataille annuelle sur l’avortement qui se déroule autour de la fête des mères, c’est qu’elle n’a aucune importance et que rien ne changera.
Au fil des ans, d’innombrables sondages ont été réalisés sur la question de l’avortement et ce qu’ils révèlent, si vous les lisez honnêtement, c’est que le public canadien entretient une relation complexe avec cette question. La plupart ne veulent pas que l’avortement soit interdit, mais beaucoup sont ouverts à des restrictions sur l’avortement à un certain stade de la grossesse.
Au Canada, il n’y a pas de limite au moment où un avortement peut être pratiqué. Si vous pouvez obtenir d’un médecin qu’il pratique un avortement au cours du neuvième mois de grossesse, c’est parfaitement légal et remboursé – nous n’avons aucune restriction en matière d’avortement.
En Allemagne, l’avortement est limité à 12 semaines, en Italie à 13 semaines et en France à 16 semaines. Le Royaume-Uni impose certaines restrictions à partir de 24 semaines et des pays comme l’Irlande, le Portugal, le Japon, la Suède et l’Espagne ont tous des niveaux de restrictions variables en fonction du nombre de semaines de gestation.
Il n’y a pas eu de loi sur l’avortement au Canada depuis que la Cour suprême a invalidé l’ancienne loi dans l’arrêt Morgentaler en 1988. Nous ne sommes pas près d’en avoir une, malgré la rhétorique exagérée des libéraux sur l’élection d’un gouvernement conservateur.
Voici un petit secret de la politique canadienne sur cette question : un vote libre sur l’interdiction de l’avortement qui ne recueillerait que les voix des députés du parti conservateur ne serait pas couronné de succès.
Même au sein du Parti conservateur, il n’y a pas de volonté d’interdire l’avortement, pas même au sein de la majorité. Un vote libre aux Communes sur un projet de loi visant à restreindre l’avortement après le sixième mois ne serait même pas adopté.
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