La saga Harry Potter est-elle le symbole de la guerre culturelle qui frappe l’Occident?

Vous connaissez les livres et les films de la série Harry Potter, un adolescent qui va à l’école des sorciers. Son auteure, JK Rowling, est devenue milliardaire grâce à cette saga. Mais l’univers, apolitique au départ, est progressivement devenu un champ de mines avec la guerre culturelle qui frappe l’Occident. À voir les développements pour une série HBO, il y a de quoi se poser des questions.

JK Rowling, c’est l’exemple parfait d’une « self made » qui est partie de rien. Elle a écrit un roman alors qu’elle vivait avec sa fille des aides sociales. Les éditeurs étaient sceptiques quant à cet univers. Plusieurs refus ont finalement abouti à une maison d’édition qui a osé prendre ce risque. Nous connaissons la suite. Ce qui était cependant une belle histoire de succès s’être transformée au fil des années en controverse.

Déjà, autour de 2015, JK Rowling affirmait que rien n’indiquait qu’Hermione était blanche. Ou encore que Dumbledore, le directeur de l’école, était gay. Bien sûr, cela était dans l’air du temps, avec le wokisme qui commençait à envahir l’espace public en réaction à l’arrivée de Donald Trump. Toujours est-il que JK Rowling est passée de championne du progressisme, à cible privilégiée de ceux-ci.

Sur Twitter, elle a questionné sur qu’est-ce qu’être une femme. Un homme peut-il avoir des menstruations? Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère de militants trans ou non-binaires. Celle-ci sera menacée de mort, l’adresse de son domicile sera partagée sur les réseaux sociaux. JK Rowling fera l’objet également d’un assassinat social.

Des militants renieront la maternité de son œuvre. D’autres iront même jusqu’à faire couvrir leurs tatouages de la saga. Finalement, le comble, c’est quand les acteurs des films, dénonceront celle qui a pourtant rendu possible leur popularité, et leur richesse. Lors d’un documentaire sur les retrouvailles des acteurs et producteurs de la série, Rowling ne sera pas invitée. Seulement mentionnée.

Tout ça pour dire qu’une nouvelle saga Harry Potter est en chemin. La populaire chaîne HBO en a fait l’annonce. Elle souhaite adapter les 7 romans en une série. Cependant, tout est à craindre dans cette histoire. Par exemple, les producteurs imposeront-ils des quotas de diversité? Ou mettront-ils des personnages gays, trans ou non-binaires pour cocher des cases?

Nous pouvons le craindre en effet. Ce qui a pourtant causé de nombreuses catastrophes. Pensons ici aux Anneaux du pouvoir, inspiré de l’univers de Tolkien. Dans cette série produite par Amazon, des hobbits noirs sont ajoutés pour simplement cocher des cases. Et nous pourrions parler d’un film qui n’est pas encore sorti, Blanche-Neige, qui demeurera dans les anales comme une catastrophe de gestion de crise. Étant donné le caractère imprévisible et arrogant de l’actrice principale.

Si les producteurs de films et séries souhaitent absolument inclure la « diversité » à l’écran, pourquoi ne pas créer de nouveaux univers? Il y a quelque chose de ridicule à vouloir à tout prix des noirs et des trans pour remplacer des personnages que l’on considère comme blancs. Par exemple, qui blâmerait à l’inverse Blade ou Black Panthers d’être incarnés par des acteurs noirs?

Personne, car ce sont des univers uniques. Nous n’avons pas l’impression d’assister à un exercice comptable de cases à cocher. En disant qu’il faut tel pourcentage de minorités ethniques ou sexuelles. JK Rowling est tombée là-dedans, pour ensuite se rendre compte de la toxicité de l’ambiance woke. Espérons que la série en cours chez HBO ne sera pas un massacre. Car les films étaient bien corrects.