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La solidarité qu’osse ça donne

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Dans mon ancienne vie de syndicaliste, j’ai participé à des dizaines de manifestations de toutes sortes. Immanquablement, j’ai scandé le mot « solidarité » à chaque fois, des centaines de fois. Ce mot qui sortait de ma bouche par automatisme est reconnu dans toutes les organisations ouvrières à travers le globe. Je connaissais sa définition certes, mais jamais l’action d’être solidaire ne s’était manifestée comme elle le fait depuis le début de cette crise sanitaire qui ne laisse personne indifférent.
Solidarité Covid-19
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Dans mon ancienne vie de syndicaliste, j’ai participé à des dizaines de manifestations de toutes sortes. Immanquablement, j’ai scandé le mot « solidarité » à chaque fois, des centaines de fois. Ce mot qui sortait de ma bouche par automatisme est reconnu dans toutes les organisations ouvrières à travers le globe. Je connaissais sa définition certes, mais jamais l’action d’être solidaire ne s’était manifestée comme elle le fait depuis le début de cette crise sanitaire qui ne laisse personne indifférent. 

Nos habitudes sont chamboulées. Les câlins et les bises sont devenus virtuels par la force des choses. Moi qui, en bon italien, ne pouvais m’empêcher d’étreindre et embrasser mon père et ma mère, suis contraint de le faire en paroles au téléphone. Le côté positif, car oui il y a un côté positif en toutes circonstances, est que les paroles sont maintenant plus tendres, plus affectueuses. Le « je t’aime » est prononcé plus facilement. L’avez-vous remarqué aussi ? Il me semble aussi être plus sincère. Le voisin à qui vous adressiez rarement la parole est devenu une présence rassurante. Le sourire du commis d’épicerie vous apparait aussi beau qu’un soleil de mai. Le ciel étoilé est là, comme auparavant, sauf que depuis quelques jours, nous réalisons à quel point il est éblouissant. 

La solidarité dont nous faisons preuve en cette période difficile et sans précédent nous est grandement inspirée par, celui qui se révèle être, à mes yeux, l’un des plus grands leadeurs de l’État québécois. Flanqué de la ministre de la Santé, Danielle McCann et du Directeur de la santé publique, le Dr Horacio Arruda, le premier ministre du Québec François Legault est, sans contredit, l’homme de la situation. En toute honnêteté, lorsqu’il a été élu, je ne croyais pas qu’il avait le charisme nécessaire pour diriger le Québec. Aujourd’hui, comme bien d’autres, je réalise que le calme, le ton et la fermeté dont il fait preuve sont des qualités bien plus importantes pour nous tous que le simple charisme. Chaque jour, sans détour, il nous livre les faits et nous conseille comme le ferait un bon père de famille à ses enfants. Seul hic, lui le fait à ses 8 500 000 concitoyennes et concitoyens. Le hasard aura voulu que Monsieur Legault et ses troupes se retrouvent au bon endroit au bon moment. Nous devons donc une fière chandelle au hasard qui nous fait parfois faux bond, surtout lorsqu’il s’agit du monde politique.

Les personnes qui me côtoient savent que bon ou mauvais, je dis ce que je pense. Alors, sachez qu’après avoir vécu quelques déceptions lors de la dernière campagne électorale, j’ai décidé de voter pour la CAQ. Depuis, jamais ce gouvernement ne m’a déçu. Ses agissements depuis le début de cette crise lui garantissent mon vote pour le prochain scrutin. Parlant de politique, je félicite aussi les partis d’opposition à l’Assemblée nationale qui font preuve d’unité et de solidarité. Laissant de côté toute partisanerie, ils font la preuve que tous peuvent travailler, comme il se devrait, au bienêtre des Québécoises et Québécois. 

Et que dire aussi de toutes les personnes, tous titres d’emplois confondus qui œuvrent sans relâche afin de dispenser soins et services au sein du Réseau de la santé ? Des dizaines de milliers de personnes qui risquent littéralement leurs vies pour sauver la nôtre. J’ai été employé de ce réseau durant 31 ans. Je peux vous dire que depuis le début de cette pandémie, l’envie d’être sur le terrain est plus forte que tout. Je me sens inutile et impuissant, car je sais, en toute humilité, que mon expérience serait utile et appréciée sur le plancher. 

Guerre à la COVID-19 

✔️ Les tranchées sont transformées en corridors. 

✔️ Les soldats en soignants. 

✔️ Les blessés de guerre en patients. 

✔️ Les armes en dévotion et compassion. 

✔️Les rassemblements en isolements. 

✔️Ensemble nous vaincrons. 

Je souhaite plus que tout que cette solidarité exemplaire dont nous faisons preuve dure et perdure au-delà de la pandémie. L’être humain sort toujours plus fort d’une épreuve. Entretemps, demeurons solidaires et résilients.

Soyons solitaires afin d’être solidaires. 

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Vivre dans la dignité. Une réalité dans les CHSLD en temps de pandémie ?

Bien avant la pandémie, nous savions tous et toutes que le quotidien des personnes hébergées dans certains CHSLD et dans certaines résidences privées n’était pas rose. Manque de personnel, sous financement, ratios intervenants patients trop élevés et j’en passe. En fait, il y a vingt ans que j’en parle. Que dis-je ? Que je m’époumone en déchirant ma chemise sur toutes les tribunes afin d’alerter la population et le gouvernement. Il faut dire qu’avec le précédent gouvernement et celui que je surnomme non affectueusement, le Dieu de la santé, c’était peine perdue. Pour lui, je n’étais qu’un hurluberlu qui l’a talonné sans arrêt en tentant de lui faire comprendre que les bâtisseurs de notre société et les personnes qui les cajolent en voyant à leur bienêtre méritent mieux. « Ce n’est pas un préposé que va me dire quoi faire. » Il ne l’a jamais dit publiquement, mais il l’a probablement pensé. Je l’imagine, car d’autres l’ont pensé avant lui, principalement dans mon milieu de travail. En fin de compte, je m’en contrefiche de ce que pensent les gens. Mon seul but était, est et sera de faire bénéficier nos ainés et toutes les personnes hébergées en institution, de soins dignes, justes et respectueux.