En ce 4 juillet, date marquante de l’histoire américaine, les regards se tournent vers les États-Unis, qui célèbrent aujourd’hui leur fête nationale. C’est en 1776 que les Pères fondateurs signèrent la Déclaration d’indépendance, donnant naissance à ce qui allait devenir l’une des plus grandes puissances mondiales.
Depuis, bien de l’eau a coulé sous les ponts. L’Amérique a connu des heures de gloire, des périodes de turbulence, des élans de progrès, et, plus récemment, un certain déclin relatif sur la scène internationale. Mais au-delà des conjonctures politiques du moment – parfois spectaculaires, souvent polarisantes – il importe de se rappeler que les liens qui unissent le Canada, le Québec et les États-Unis sont bien plus profonds que l’actualité du jour.
Ce partenariat, enraciné dans la géographie et l’histoire, repose sur une série de valeurs et d’attitudes partagées : une volonté farouche de prospérer, un humour qui traverse les frontières, et une saine méfiance – parfois teintée d’ironie – face aux élites et aux excès du pouvoir. Des traits qui, de part et d’autre, nous rapprochent souvent plus qu’on ne le croit.
Bien sûr, nos cultures sont distinctes, nos débats parfois divergents, et nos priorités ne s’alignent pas toujours. Mais les collaborations se poursuivent sur tous les fronts : commerce, innovation, environnement, sécurité, recherche. Dans un monde en perpétuelle recomposition, ces liens demeurent solides, parce qu’ils sont ancrés dans le réel et dans la durée.
En ce jour de fête nationale des États-Unis, saluons donc l’histoire américaine, ses forces, ses paradoxes et son influence. Nous tendons la main à nos amis du Sud, en leur souhaitant un 4 juillet sous le signe de la fierté, de la réflexion… et d’un bon barbecue.
