Le projet de loi C-230 obligerait le gouvernement canadien à collecter des données sur « les résultats négatifs pour la santé dans les communautés qui ont été touchées par le racisme environnemental ».
Le projet de loi est parrainé par la députée libérale Lenore Zann.
Le 21 juin 2021, le projet de loi a été adopté par le Comité permanent de l’environnement et du développement durable de la Chambre des communes et sera probablement soumis au vote de la Chambre à l’automne 2021.
Le projet de loi exige du ministre de l’Environnement qu’il » élabore une stratégie nationale visant à promouvoir les efforts déployés dans tout le Canada pour réparer les dommages causés par le racisme environnemental « .
Le projet de loi C-230 exige que la » stratégie » comprenne des mesures telles que l’examen du » lien entre la race, le statut socio-économique et le risque environnemental « , la collecte » d’informations et de statistiques relatives à l’emplacement des dangers environnementaux » et » relatives aux résultats négatifs pour la santé dans les communautés qui ont été touchées par le racisme environnemental « .
Concrètement, le projet de loi exigerait également du ministre qu’il « traite du racisme environnemental en ce qui concerne (i) les modifications possibles des lois, politiques et programmes fédéraux, (ii) la participation des groupes communautaires à l’élaboration des politiques environnementales, (iii) l’indemnisation des personnes ou des communautés, (iv) le financement continu des communautés touchées et (v) l’accès des communautés touchées à l’air et à l’eau propres ».
Le Parti libéral étant actuellement au pouvoir, les chances d’adopter le projet de loi C-230 sont très élevées. Seul le Parti conservateur du Canada s’est opposé au projet de loi en comité.
Le Bloc québécois a donné son appui au projet de loi à la suite d’un amendement qui limitait la compétence du gouvernement fédéral dans les domaines de compétence des provinces.
« Nous sommes vraiment heureux de voir cela, et nous allons appuyer les libéraux », a déclaré la députée bloquiste Monique Pauzé en comité.
Le « racisme environnemental » est un terme relativement nouveau inventé par des activistes de gauche qui croient que les minorités sont touchées de façon disproportionnée par les dommages environnementaux.
Bien qu’il soit communément admis que les communautés à faible revenu sont souvent plus touchées par les externalités environnementales que les communautés à revenu plus élevé, l’ajout d’une dynamique « raciale » à ce phénomène est un produit de l’extrême-gauche identitaire.
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