Traduit de l’anglais. Article de Lorrie Goldstein publié le 23 novembre 2024 sur le site du Toronto Sun.
Pour tous ceux qui croient à tort que le dernier forum mondial des Nations unies sur le changement climatique, qui s’est tenu à Bakou, en Azerbaïdjan, avait pour but de sauver la planète, il s’agit en fait d’une question d’argent.
Cette réunion annuelle de 11 jours, bien qu’elle joue toujours les prolongations – officiellement connue sous le nom de COP29 ou 29e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques – a toujours été une question d’argent, et plus précisément de redistribution de l’argent des pays développés comme le Canada vers les pays en voie de développement.
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La question de l’argent concerne le montant supplémentaire que les contribuables des pays développés, comme le Canada, vont verser aux pays en développement au titre des réparations climatiques pour avoir prétendument ruiné la planète en utilisant nos ressources en combustibles fossiles au cours de la révolution industrielle pour sortir du tiers-monde et entrer dans le premier.
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L’objectif de la COP29 était d’établir un nouveau chiffre – appelé « nouvel objectif collectif quantifié » – pour la part devant être versée par 22 pays « riches » désignés, dont le Canada, à partir de 2025.
Les pays développés versent actuellement 100 milliards de dollars par an pour atteindre cet objectif. Le premier ministre Justin Trudeau a doublé la contribution du Canada, la portant à 5,3 milliards de dollars sur cinq ans, de 2021 à 2026, par rapport aux 2,65 milliards de dollars que les contribuables s’étaient engagés à verser de 2015 à 2021.
Le débat en Azerbaïdjan – un État pétrolier riche et corrompu, situé à la frontière de l’Europe de l’Est et de l’Asie de l’Ouest, où la majeure partie de l’argent finit dans les mains de la famille régnante de son président autoritaire – portait sur le montant que le Canada et les 21 autres pays « riches » devraient verser au fonds après 2026.
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Une offre initiale de 250 milliards de dollars par an d’ici 2035 a été rejetée avec colère par les pays en développement qui recevraient le financement, comme une insulte, ce qui a conduit à une offre de 300 milliards de dollars dans le but de parvenir à un accord.
Le différend sur le chiffre final – 134 pays en développement voulaient qu’il soit d’au moins 500 milliards de dollars par an et se plaignaient d’avoir été exclus du processus de négociation par les pays riches – a donné lieu à des crises de colère politiques et à des débrayages sur la question de savoir combien d’argent supplémentaire les contribuables de pays comme le Canada devraient être contraints de verser au Fonds des Nations unies pour le climat.
L’idée que les contribuables du Canada et de nombreux autres pays développés sont actuellement confrontés à une crise de l’accessibilité financière, de nombreuses familles luttant pour payer le loyer et mettre de la nourriture sur la table, n’a pas eu de poids dans les couloirs de la COP29.
Pas plus que le fait que le gouvernement Trudeau, qui ne cesse de taxer et de dépenser, a déjà hypothéqué l’avenir financier des enfants des contribuables d’aujourd’hui.
La COP29 a mis en évidence le fait que le débat sur la lutte contre le changement climatique n’a jamais porté sur la politique environnementale, mais sur l’argent.
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