Nous sommes en plein temps des Fêtes. Les familles québécoises se retrouvent, savourent de bons repas, rient et se préparent à regarder le traditionnel Bye Bye. Une scène qui aurait semblé inimaginable il y a seulement quelques années, au plus fort de la pandémie qui a marqué nos vies comme jamais. Tant de chemin a été parcouru depuis… Mais par où commencer ?
La pandémie a frappé nos vies en décembre 2019, lorsqu’une mystérieuse grippe a commencé à se propager dans la ville de Wuhan, au centre de la Chine. Beaucoup pensaient alors que cette épidémie, comme d’autres avant elle, resterait confinée à la Chine. Mais ce qui devait arriver arriva : à l’occasion des festivités du Nouvel An chinois, des milliers de voyageurs ont quitté le pays, apportant avec eux un virus qui allait bientôt contaminer presque toute la planète.
Les événements qui ont suivi restent gravés dans nos mémoires : confinements répétés, mesures sanitaires arbitraires et contradictoires, et une incapacité des autorités de santé publique à gérer la crise de manière cohérente. Si le Covid-19 a suscité une peur mondiale, il s’est avéré moins mortel que ce que certains experts avaient prédit. Alors que des projections alarmistes annonçaient jusqu’à 100 000 décès, les chiffres officiels au Québec, en date du 5 août 2023, rapportaient environ 18 000 décès attribués à la pandémie.
Mais combien de ces décès sont directement imputables au virus ? De nombreuses voix ont dénoncé une surévaluation des chiffres, accusant certains médecins d’avoir inscrit le Covid-19 comme cause de décès dans des cas discutables. Cette gestion, couplée à une campagne médiatique anxiogène, a laissé une empreinte profonde : les Québécois en ressortent traumatisés.
Au-delà des chiffres et du virus lui-même, les répercussions des confinements successifs ont été dévastatrices. Faillites de petites entreprises, pertes d’emploi massives, hausse des cas de dépression, sans oublier les controverses autour d’une campagne de vaccination accélérée. De nombreux Québécois affirment avoir souffert d’effets secondaires après leur vaccination, tandis que des travailleurs de la santé rapportent une hausse inhabituelle de la mortalité dans leurs services.
Alors que nous nous apprêtons à entrer en 2025, il est impressionnant de constater tout ce que nous avons traversé depuis ces six dernières années. La pandémie, bien sûr, mais aussi les tensions politiques et sociales : le wokisme, le développement de l’intelligence artificielle, l’inflation, la crise du logement, la fin de mandat calamiteuse de Justin Trudeau, la réélection de Donald Trump, les guerres en Ukraine et à Gaza… Pourtant, malgré tout, les Québécois ont fait preuve d’une résilience incroyable. L’être humain est plus fort qu’il ne le pense.
Enfin, nous célébrons un Noël sans mesures sanitaires ! Les familles peuvent se réunir, échanger et festoyer sans qu’il y ait peur réelle ou supposée de contamination. Bien sûr, tout le monde n’a pas réagi de la même façon à la pandémie, mais les dernières années ont été marquées par des tensions au sein des familles, souvent divisées par des débats sur la vaccination ou la légitimité des mesures gouvernementales.
Peu importe l’opinion de chacun, une chose est claire : cette crise est désormais derrière nous. Il faudra encore du temps pour panser les blessures causées, non seulement par le virus, mais aussi par les confinements, les clivages sociaux et le traitement médiatique de certaines parties de la population critiques face au gouvernement.
Alors que nous tournons la page sur cette période tumultueuse, souhaitons-nous une année placée sous le signe de la paix, de l’amour et de la prospérité. Que 2025 soit une opportunité de reconstruire nos vies, de renforcer nos liens et de trouver des solutions aux défis qui restent à relever.
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