OPINION/Dans cet édito je vais vous partager certains de mes réflexions à propos du féminisme radical contemporain. En premier, je vais définir ce que j’entends par là. Le féminisme radical est un courant d’inspiration marxiste qui voit les relations homme-femme comme des rapports de pouvoir. Au centre de tout, le patriarcat, le pouvoir mâle. On trouve également sa tangente, le ‘blantriarcat’, le pouvoir de l’homme blanc.
À partir de ce prisme, tout devient matière à conflit. L’homme qui réussi bien sa carrière est un privilégié. Il se peut même qu’il soit un capitaliste ce qui fait de lieu un profiteur. L’homme qui souhaite découvrir le monde n’est plus un voyageur, c’est un colonialiste. L’homme qui drague est un harceleur.
La masculinité est toxique, le viol est partout. Honte à vous les propriétaires de pénis !
Maintenant intéressons-nous au monde réel…
Dans la vraie vie. Si vous êtes un homme et que vous ne faites rien pour montrer votre intérêt aux femmes, vous serez seul. Voici la plus simple des réalités. Si vous ne faites rien, il ne se passera rien. Vous ne représentez aucun intérêt. Soit parce qu’on assumera que vous n’êtes pas intéressé, que vous êtes déjà pris, que vous êtes gay ou encore que vous n’avez pas assez de couille. Dans tous les cas, aucune femme ne vous remarquera. Vous serez invisible à ses yeux comme le sont environ 80% des hommes qui l’entourent.
Si par contre vous faites des compliments, de l’humour, que vous soignez votre apparence vestimentaire comme physique et que vous avez un minimum d’intelligence sociale, vos chances de réussites deviennent beaucoup plus élevées. Si vous montrez que vous êtes intéressé, vous serez intéressant. C’est simple.
Comment en sommes-nous arrivé à une société où les hommes n’osent plus ? J’ai personnellement plusieurs amies féminines qui me parlent de leurs rapports avec les hommes. Bien souvent, ils ne font pas de move. Ils demandent s’ils peuvent embrasser avant d’y aller, perdant ainsi le moment magique.
J’en reviens à mon titre. À force d’avoir attaquer l’estime des hommes, leur confiance en eux-mêmes, que se passe-t-il ? Les ‘bons gars’ ne se manifestent pas car ils ont peur. Peur d’importuner la femme, peur de passer pour harceleur, peur du jugement sans oublier celle du rejet.
Et qui remportent la mise ? Ceux qui s’en foutent. Beaucoup d’hommes qui pensent que tout leur est dû et qui ont pour le coup des comportements réellement toxiques. Vu qu’ils sont souvent les seuls à oser, les femmes se retrouvent souvent à choisir ces hommes alors que de nombreux autour d’elles regardaient en silence.
Ensuite, ces hommes finissent par mettre leurs comportements toxiques en exécution. Puis nous en revenons à la case départ…
Le féminisme radical ne vise pas l’avènement de relations saines entre les hommes et les femmes mais vise plutôt à rendre les hommes presque esclaves. Un homme trop gentil qui ne fait rien fini par être en manque parfois cruellement. Ainsi, quand il fini par trouver une femme qui veut de lui, il est tellement mort de faim qu’il fera tout pour la garder. Il acceptera souvent des comportements qu’il ne devrait pas tolérer par peur du célibat. De son côté, la femme ne connaît pas cette peur car le célibat féminin relève du choix dans une société où l’ouverture d’un compte Tinder féminin donne 100 matchs dès la première journée. C’est contre-intuitif mais c’est justement cette peur du célibat qui le rendra célibataire.
Il y a cependant une twist que les féministes radicales ne voient pas. Arrivée à plus de 30 ans, la femme célibataire devient beaucoup moins intéressante. Les hommes de 32-33 ans ont l’attention des filles de 25 mais les hommes de 25 ne regardent pas les femmes de 32-33. Les hommes de 40 ans sont pris et ceux qui restent ont déjà des enfants comme priorité.
Le nombre de femmes célibataires dans la trentaine explose en occident. Les gagnants du phénomène sont les chirurgiens plastiques et les vendeurs de produits pour animaux de compagnie.
Voilà où a mené le féminisme radical. Ceci n’est probablement pas sans lien avec son actuel tournant à défendre les trans et les non-binaires puisque les femmes moyennes ont compris qu’il n’y avait rien à gagner de culpabiliser les hommes d’exister et que la vie seule est plus froide qu’elle ne le paraît.
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