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Le gouvernement Legault aurait l’intention de fermer définitivement la porte à l’industrie pétrolière et gazière

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La Presse rapporte aujourd’hui que le gouvernement caquiste de François Legault aurait l’intention de fermer définitivement la porte à l’industrie pétrolière et gazière.

La découverte de gaz naturel au Québec en 2009 par Talisman Energy et Questerre Energy dans l’Utica québécois a établi que le Québec avait suffisamment de ressources pour être indépendant énergétiquement en gaz naturel pendant plusieurs décennies. Des rapports économiques indépendants indiquent que ces réserves représentent des milliards de dollars en impôts pour le gouvernement, en emplois et en économies sur les prix de l’énergie pour les Québécois également.

La controverse aux États-Unis sur la fracturation hydraulique de la roche à plus de 2 kilomètres de profondeur dans la terre a conduit le gouvernement Charest à créer un moratoire temporaire sur l’exploration ou l’exploitation du pétrole et du gaz en 2010. L’évaluation environnementale stratégique qui a suivi a conclu que la technologie était sécuritaire et une nouvelle politique et une nouvelle loi sur l’énergie ont été adoptées, incluant le gaz naturel dans le cadre de la transition énergétique du Québec.

Cependant, la politique d’acceptabilité sociale a conduit à l’adoption de règlements par le gouvernement Couillard quelques semaines seulement avant les élections, ce qui a entravé les progrès accomplis. L’industrie a demandé une révision judiciaire de ces règlements pour confirmer la légalité des règlements Couillard, ce qui n’a pas encore eu lieu.

Avec les préoccupations sur le climat et la prochaine COP 26 de Glasgow, l’attention est revenue sur les émissions et la transition énergétique. Le gouvernement Legault a annulé le projet GNL-Saguenay tout récemment, estimant qu’il n’y avait aucune preuve que le gaz naturel liquide réduirait l’utilisation du charbon et les émissions mondiales.

Cela est contraire à l’approche adoptée aux États-Unis et dans le reste du Canada, où le remplacement du charbon par le gaz naturel a permis de réduire considérablement les émissions.

De plus, il semblait évident que le GNL produit avec l’hydroélectricité du Québec aurait été plus propre que la concurrence étrangère. Pendant ce temps, des milliards de dollars de projets pour le GNL sont en cours en raison de la forte demande en Europe et en Asie pour le gaz naturel afin de remplacer l’électricité produite par le charbon.

L’Institut économique de Montréal, dans son rapport 2020, a constaté que l’importation de pétrole et de gaz pour 54 % des besoins énergétiques du Québec n’était pas logique sur le plan économique.

L’IEDM a également noté qu’en important, le Québec cachait ses véritables émissions. Le Québec utilise le pétrole et le gaz pour 54 % de ses besoins énergétiques aujourd’hui, ce qui n’a pas beaucoup changé depuis 2010. La moyenne mondiale de la demande énergétique est également de 54 %. Là où le Québec diffère sensiblement du reste du monde, c’est que nous utilisons l’hydroélectricité au lieu du charbon pour produire notre électricité.

Questerre Energy vient d’annoncer un projet d’étude sur la capture et le stockage du carbone au Québec. L’entreprise avait déjà annoncé son intention de produire du gaz naturel au Québec sans aucune émission. L’entreprise défend l’idée que la technologie du carbone peut réduire les émissions liées à la consommation à un niveau proche de zéro et créer une économie circulaire en matière d’énergie.

Certains observateurs ont déclaré que ce n’était pas réaliste. Mais Elon Musk vient d’annoncer qu’il allait investir 100 millions de dollars de son propre argent dans un Xprize mondial pour les technologies de l’économie circulaire. Et la companie Avatar vient d’annoncer la création d’un accélérateur de technologie pour les technologies du carbone à Calgary.

Les prix du gaz naturel ont également plus que doublé en Amérique du Nord, ce qui risque de coûter cher aux Québécois qui ont décidé jusqu’à présent de ne pas produire le gaz qui se trouve sous leurs pieds.

De plus, de nombreux Québécois ont été laissés en plan lorsque la fermeture des chemins de fer a stoppé les importations de propane, ce qui a permis d’éviter une crise dans les maisons de soins de longue durée et pour les agriculteurs, uniquement parce qu’une entreprise de Calgary a organisé des expéditions d’urgence pour le Québec.

Le moment choisi par le gouvernement Legault pour prendre cette décision apparente pourrait s’avérer très mal choisi s’il y a un choc d’approvisionnement en gaz naturel cet hiver, comme le prévoient de nombreux experts.

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