Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on reddit
Share on linkedin
  • partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

Le gouvernement Legault rend la vaccination obligatoire sous la menace de frais significatifs

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Par Harley Sims

Le Québec est la première province du Canada, et seulement le deuxième gouvernement du monde occidental, à rendre la vaccination obligatoire pour les adultes sous la menace de sanctions financières.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé mardi que les Québécois non vaccinés devront payer des frais s’ils refusent le vaccin COVID-19.

« Le vaccin est la clé pour combattre le virus », a déclaré M. Legault. « C’est pourquoi nous voulons une contribution santé pour les adultes qui refusent de se faire vacciner pour des raisons non médicales. Ceux qui refuseront de recevoir leur première dose dans les prochaines semaines devront payer une contribution santé. »

M. Legault affirme que le montant de la contribution n’a pas encore été déterminé, mais qu’il devrait être suffisamment « significatif » pour convaincre les personnes non vaccinées de se faire vacciner. Selon lui, 50 ou 100 dollars ne suffisent pas.

Interrogé sur les défis juridiques et éthiques du déploiement, M. Legault a admis que la politique était une « grosse affaire » et que tout le monde essaie de « trouver une solution ».

« À l’heure actuelle, ces personnes imposent un fardeau très important à notre réseau de soins de santé, et je pense qu’il est normal que la majorité de la population demande qu’il y ait une conséquence », a-t-il dit.

« C’est une question d’équité pour les 90% de la population qui ont fait des sacrifices. Je pense qu’on leur doit ce genre de mesure ».

Quatre-vingt-dix pour cent des Québécois admissibles ont reçu au moins un vaccin, 82 % d’entre eux étant complètement vaccinés.

M. Legault a ajouté qu’il envisagerait d’étendre les passeports de vaccination au Québec. La semaine dernière, le Québec est devenu la première province canadienne à annoncer que ses passeports exigeraient une troisième dose.

Le Québec devient également seulement le deuxième gouvernement du monde occidental à rendre la vaccination obligatoire pour tous les adultes. L’Autriche s’est engagée à appliquer cette mesure à toutes les personnes âgées de 14 ans et plus, sous peine d’amendes trimestrielles s’élevant à plus de 4 000 dollars par adulte. La politique doit commencer en février.

L’Italie a imposé en janvier des amendes aux personnes de 50 ans et plus qui n’ont pas été vaccinées, tandis que la Grèce fera de même en février.

M. Legault a annoncé la politique de vaccination obligatoire du Québec moins de 24 heures après la démission du directeur de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, qui a invoqué « l’érosion du soutien du public » à l’égard des restrictions imposées par le gouvernement en cas de pandémie.

Cette annonce intervient également quelques jours après que le ministre de la Santé du gouvernement Trudeau, Jean-Yves Duclos, ait déclaré que les provinces devraient avoir une « conversation » avec le gouvernement fédéral sur la possibilité d’obliger les Canadiens à se faire vacciner avec le COVID.

Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, qui a défilé avec des milliers de personnes à Montréal samedi contre les confinements au Québec, a déclaré à True North que la vaccination obligatoire existait déjà au Canada et que M. Legault servait de bouc émissaire.

« Les gouvernements ont commencé par imposer un passeport vaccinal et refuser l’accès à certains lieux publics aux personnes non vaccinées », a déclaré Bernier. « Maintenant, le Québec est prêt à aller beaucoup plus loin et à imposer ce qui est essentiellement une amende coûteuse aux citoyens pacifiques qui refusent une intervention sanitaire. Et si ces citoyens refusent de la payer, au bout du compte, il y a toujours des policiers armés qui feront respecter la règle. »

« Nous sommes en train de devenir rapidement un État policier, un État fasciste où le gouvernement peut décider d’abroger nos droits et libertés fondamentaux sur la base d’une hystérie de masse qu’ils ont créée », a ajouté Bernier. « Ils font d’une minorité de la population le bouc émissaire de tous les problèmes de la société, et ils sont prêts à les persécuter. »

« Tout cela est extrêmement perturbant ».

Pour en lire davantage:

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi
  • Nouvelles semblables