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Le lobby angryphone du Québec : condamné pour toujours à l’insatisfaction ?

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Le Canada a beau compter 9 provinces et 3 territoires qui ont l’anglais pour langue commune et obligatoire, et plus de 50 États américains ont l’anglais de facto comme langue officielle. Cependant, dès qu’il est question de protéger le français au Québec, ça chiale, ça hurle à la discrimination et au racisme. On nous répète toujours le même mantra : la «minorité» de langue anglaise au Québec serait martyrisée par une majorité francophone hostile, ce qui rappellerait les heures les plus sombres du ghetto de Varsovie. Les médias anglophones se lâchent. Les libéraux se joignent à cette séance en règle de Québec bashing. Abandonnant au passage le peu d’intégrité qu’il reste à ce parti. État des lieux d’un lobby toujours insatisfait.

Le projet de loi C-13 qui vise à moderniser la loi sur les langues officielles du Canada n’est pas encore adopté qu’il y a des airs de mutinerie au sein du Parti libéral, qui mène tant bien que mal ce projet. Les députés de l’ouest de l’île de Montréal ont répandu quantité de faussetés et de calomnies pour rendre ce projet infâme. Emmanuella Lambropoulos a affirmé que les anglophones du Québec se verraient privés de soins dans leur langue au Québec ! Quand nous savons que c’est davantage l’inverse qui se produit avec des Québécois incapables d’avoir accès aux services de certains spécialistes en français. Marc Garneau qui aurait dû prolonger son séjour dans l’espace au lieu de descendre si bas en matière d’intégrité a lui aussi affirmé que le projet de loi des libéraux ne doit surtout pas contenir aucune référence à la Charte de la langue française ! La loi phare du gouvernement Lévesque a beau avoir été adoptée il y a plus de 45 ans, les vieux libéraux l’ont toujours au travers de la gorge.

Dans une chronique au ton larmoyant publiée le 17 février, la chroniqueuse du Globe and Mail Neha Chandrachud nous sert la même soupe : les Québécois seraient un peuple intolérant à l’égard des minorités, particulièrement celles dites «racisées» et anglophones. Pour preuve, elle s’en tient à quelques malheureuses anecdotes. Elle mentionne quelques crimes haineux dont les images sont circulé sur les réseaux sociaux. Montréal serait selon elle une ville dangereuse pour les minorités. Par contre aucune mention des crimes haineux dans certaines villes de l’Ouest canadien ni de la région de Toronto. À Brampton, nous avons déjà mentionné les tensions entre communautaristes sikhs et hindous. Des actes de vandalisme de part et d’autre ont été commis. Mais bon, au Canada, il n’y a qu’une seule communauté qu’il est permis de constamment attaquer et ce sont les Québécois dits pure laine.  

Évidemment, un bon article de victimite angryphone ne serait pas complet sans un hommage bien senti à Montréal la ville «cool» au Canada, avec une identité unique. En mentionnant au passage Anthony Bourdain qui aurait dit que sans Montréal, le Canada serait un pays sans espoir. Cela m’amuse à chaque fois que les angryphones nous parlent de l’identité de Montréal, de son supposé caractère bilingue et du fait que le français est «important». Mais pas assez important évidemment pour qu’on ose voter et surtout appliquer des lois pour le protéger non !

Bien sûr, ces clichés et lieux communs sur notre langue commune au Québec ne seraient pas aussi pimentés si l’on ne comparait pas la belle province et ses lois linguistiques liberticides à des zones de guerres ! L’ancienne députée fédérale Marlene Jennings en rajoute des couches régulièrement en comparant la persécution dont ferait l’objet les minorités non francophones au Québec avec la situation dans des pays en guerre comme la Syrie et l’Ukraine ! Rien que ça !

Plutôt que de constamment devoir s’excuser devant l’hégémonie de la langue anglaise, qui ne tolère aucun droit à la différence pour nous les Québécois, nous devrions radicaliser nos propres lois linguistiques. Déjà par exemple en arrêtant de financer le postsecondaire anglophone. En effet, il serait constitutionnel au Canada de ne financer que le primaire et le secondaire pour les ayant-droits (qui se retrouvent à être toujours plus nombreux à cause de nos poreuses lois linguistiques, notamment pour les travailleurs temporaires et leurs enfants).

De plus, faire comme le gouvernement Lévesque à l’époque qui voulait une réelle réciprocité entre les provinces anglophones et leurs minorités de langue française, et les anglophones chez nous. Le français est constamment attaqué par les autres provinces, et on se demande quand tout ça va s’arrêter. L’Ontario et le Nouveau-Brunswick malmènent les francophones. S’il serait tentant de s’abaisser à ce niveau, je pense que le définancement des cégeps et universités anglophones serait une bonne initiative.

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