La nouvelle version du Panier Bleu, devenu une entreprise privée l’été dernier, sera en ligne à compter de 13 h aujourd’hui.
«On a des petits, des moyens et des plus gros marchands de toutes les régions du Québec dans toutes les catégories de produits», assure Alain Dumas, directeur général de l’entreprise.
Le nouveau site transactionnel se veut une réponse québécoise à Amazon, même si on avoue candidement que l’ambition n’est pas de déloger le géant, mais de mousser les produits locaux.
Le Panier Bleu a réussi à attirer 125 commerçants locaux pour l’instant. Le but est d’en ajouter 15 à 20 par semaine pour atteindre 400 d’ici fin novembre.
On parle d’entreprises comme Au Noir, dans le vêtement, de Hugo Girard, dans les suppléments alimentaires, ou encore de Papille Urbaine, dans l’alimentation.
«On est en discussion avec des entreprises plus connues, mais elles ne sont pas intégrées à la plateforme pour le moment», reconnaît Alain Dumas.
Quelque 40 000 produits sont offerts dès aujourd’hui, avec l’objectif de multiplier ce nombre par trois d’ici quelques mois.
On promet une livraison dans les trois à cinq jours ouvrables. Les utilisateurs peuvent se créer un compte sur le site et faire toutes leurs transactions à cet endroit.
Un départ en douceur
Le Panier Bleu est une initiative gouvernementale née il y a deux ans, au pire de la pandémie, pour dynamiser l’achat local.
En juin dernier, le site et le nom ont été achetés par la plateforme Agora, une nouvelle société privée fondée avec le soutien d’Investissement Québec (IQ).
Le bras financier du gouvernement a alors injecté 12 millions $ dans la nouvelle entreprise privée, dont le financement total s’élève à 22M$.
On promettait aussi l’ajout d’un système de transport, de livraison et de marketing à l’opération, ce qui n’est pas chose faite.
«On va se faire connaître tranquillement pendant le temps des Fêtes et on va intégrer de nouvelles fonctionnalités par la suite», promet le directeur général.
Le Panier Bleu est donc pour l’instant un entremetteur pour les commerçants et les consommateurs, puisque 90% des vendeurs ont déjà un site transactionnel en place avec un service de livraison.
«La seule chose qu’on a mise en place, après qu’on s’est entendus avec les commerçants, ce sont des points de chute pour les commandes», explique le chef d’entreprise.
Local, local, local
On promet également d’identifier les produits qui sont faits au Québec. «On se voit comme une alternative pour les 82% de Québécois qui veulent encourager l’achat local», dit-il.
Mais en cette période d’inflation, beaucoup de consommateurs sont en mode «prix-produit», ajoute M. Dumas, et non en mode «achat local».
«Je dirais que 20% des consommateurs québécois sont toujours enclins à faire des pieds et des mains pour encourager les entreprises d’ici. On s’adresse à eux en premier», dit-il.
Commentaire éditorial : HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAHAHHAHA
La question se pose quant à l’image de l’Islam dans nos sociétés. Depuis des décennies,…
Depuis quelques jours, nous parlons beaucoup de l’affaire Irwin Cotler, ancien ministre fédéral de la…
La récente exclusion de Randy Boissonault du Conseil des ministres fédéraux a largement été relayée…
Traduit de l’anglais. Article de Adrian Ghobrial publié le 14 novembre 2024 sur le site…
Le ministre fédéral de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et des Langues officielles était…
La vingt-neuvième "Conférence des partis" pour le climat (COP29) se déroule depuis déjà une semaine…