Après des années étouffantes de pandémie et de mesures sanitaires, le Parti Conservateur du Québec juge que la liberté économique et sociale des Québécois ainsi que leur capacité à choisir leurs services doit être au centre des préoccupations. C’est avec cet esprit que le parti en pleine lancée a présenté sa plateforme de 29 engagements ce dimanche 14 août.
Le parti propose donc d’ouvrir la porte au privé en santé dans un modèle allemand, permettant aux citoyens d’opter pour une assurance privée et d’obtenir des crédits d’impôts conséquents.
Pour ce qui est des familles, les conservateurs proposent une révision du financement des écoles et des garderies et la mise en place de « bons d’éducations et de garderies », une proposition qui avait d’ailleurs été faite par la CAQ. D’ici la fin d’un premier mandat, un bon de 200$ imposable par semaine par enfant serait offert aux parents qui pourraient ensuite choisir eux-mêmes le bon service pour leur jeune.
En matière de fiscalité, le PCQ promet d’augmenter l’exemption fiscale pour les particuliers de 15 728$ à 20 000$ et de faire passer de 15% à 13% le taux d’imposition pour les premiers 46 295$, et de 20 à 18% les montants suivant jusqu’à 92 580$.
Pour les projets d’infrastructure, Éric Duhaime promet un moratoire sur le tramway de Québec et remet sur la table l’idée d’un troisième lien qui passerait par l’île d’Orléans – dont le pont nécessite de toute façon une réfection.
Le PCQ voudrait en outre la relance du secteur des hydrocarbures et le redémarrage du projet GNL Québec afin de parfaire l’indépendance énergétique québécoise. La CAQ de François Legault, qui avait pourtant une opinion similaire sur la question avant d’être élue, avait affirmé plus tôt dans l’année bannir toutes prospections ou développements futurs dans le domaine.
En raison de la pandémie, le PCQ, qui juge qu’il y a eu une « dérive liberticide et autoritaire » de la part du gouvernement actuel, veut s’assurer de protéger les droits civiques en consolidant la primauté de la Charte québécoise des droits et libertés sur toute autre loi, notamment la Loi sur la Santé Publique.
En outre, le PCQ voudrait soumettre le renouvellement de l’état d’urgence sanitaire à un accord d’au moins 80% de l’Assemblée Nationale au lieu du renouvellement par décret que les Québécois ont subi dans les dernières années.
Bref, c’est une plateforme profondément centrée sur la liberté économique des citoyens québécois qui est proposée après des années d’enlisement dans les sujets identitaires et de langue. Ces positions du parti forceront probablement la CAQ à sortir de sa zone de confort.
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