Les Canadiens savent que le racisme est un mal social inacceptable. C’est pourquoi nous voulons que nos politiciens prennent le problème au sérieux lorsqu’une véritable discrimination se produit. Le racisme ne devrait pas être utilisé comme un accessoire politique.
Il est profondément frustrant que notre Premier ministre Justin Trudeau ait créé un programme de financement de la lutte contre le racisme qui, au mieux, a pris des décisions de financement discutables…
La semaine dernière, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a rendu une décision qui remet en question la crédibilité d’un autre bénéficiaire du financement de la lutte contre le racisme par les libéraux de Trudeau. La Cour a rejeté une poursuite en diffamation de l’avocat Richard Warman contre les journalistes Jonathan Kay et Barbara Kay.
M. Warman est membre du conseil d’administration du Canadian Anti-Hate Network, que les Kay ont critiqué sur Twitter pour ses liens avec le mouvement politique d’extrême gauche Antifa, ce qui a donné lieu à l’allégation de diffamation. Le Canadian Anti-Hate Network, ou CAHN, se décrit comme « une organisation indépendante à but non lucratif composée des principaux experts et chercheurs canadiens sur les groupes et les crimes haineux ».
Les libéraux de Trudeau ont accordé au CAHN un financement gouvernemental de plus de 260 000 $ pour la création d’une boîte à outils anti-haine à utiliser dans les écoles canadiennes. Cette boîte à outils a été lancée en juin 2022.
Mais la semaine dernière, moins de cinq mois après que les libéraux de Trudeau aient fait l’éloge du CAHN dans un communiqué de presse, une décision de justice a confirmé que les Kays avaient raison de relier le CAHN à Antifa. Le juge adjoint David Dwoskin a conclu, et je cite, que « la preuve a révélé que le CAHN a en fait aidé Antifa et que le mouvement a été violent. » Le juge a également déclaré qu’il acceptait l’argument des Kays selon lequel « un réseau de défense des droits de l’homme comme le CAHN ne devrait sans doute pas (sauf dans les circonstances les plus extrêmes) soutenir un mouvement violent, et le faire, pour la plupart des observateurs raisonnables, ne serait pas une « bonne image ». »
Il s’agit d’une autre révélation choquante sur le type d’organisations qui reçoivent des fonds pour la lutte contre le racisme de la part du ministère fédéral du Patrimoine canadien.
Rappelons qu’au cours de l’été, ce même financement de la lutte contre le racisme a été au centre d’un autre scandale, lorsqu’il a été révélé que les libéraux de Trudeau avaient accordé des fonds publics à six chiffres à Laith Marouf, qui a un long passé de propos antisémites.
Il est certain que les véritables victimes de la haine méritent une vision de l’antiracisme qui ne soit pas à ce point fixée sur le racisme des groupes politiques de droite alors qu’elle est complètement aveugle aux dommages causés par les mouvements politiques d’extrême gauche.
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