Le prix des voitures explose, mais le gouvernement fédéral n’en a que faire : préparez-vous à payer encore plus!

Parmi les victimes collatérales de la pandémie, et de l’inflation galopante qui nous touche, ce sont définitivement les automobilistes. Ceux-ci sont captifs d’un marché qui n’arrive pas à combler la demande. Non seulement les producteurs sont incapables de fournir, avec les problèmes de la chaîne d’approvisionnement, mais le gouvernement fédéral a décidé d’empirer la situation avec de nouvelles taxes, voire des sanctions contre les fabricants qui n’atteindraient pas les objectifs au nom de la lutte contre les « changements climatiques ». Rapide tour d’horizon d’une situation qui affectera toujours davantage nos vies.

Pour une bonne partie de la population, se passer d’une voiture est impossible. À moins de vivre dans le centre d’une grande ville, il est fort probable que vous ayez besoin d’une auto. Si les salaires n’ont pas augmenté de plus de 20% depuis les années précédentes, on apprend par le Guide de l’auto que :

« L’industrie automobile est l’une des plus touchées par l’inflation et les derniers chiffres sont à peine croyables. Tenez-vous bien : le prix moyen des véhicules neufs au Québec s’élève maintenant à 64 215 $.

Il s’agit d’une augmentation de 27,3% par rapport à juin 2022 (50 461 $) – la plus importante à l’échelle du pays – selon le plus récent indice de prix Autohebdo.net. Si l’on compare à la fin de 2019, où le prix moyen était de 34 060 $, c’est presque le double! »

Vous rendez-vous compte? Le prix des véhicules neufs a presque doublé depuis 4 ans! Tout comme le prix des logements qui a dépassé les 50%, et même 63% à Trois-Rivières depuis les années 2022 et 2023. Quant à votre salaire, a-t-il augmenté au même rythme? C’est fort peu probable. Même si on considère la hausse du salaire minimum, qui dépasse les 15$ de l’heure, nous approchons à peine du 20%.

Vous aviez espoir que le gouvernement décide enfin d’en finir avec la crise de l’inflation qu’il a contribué à rendre hors de contrôle? Détrompez-vous! Justin Trudeau a un plan pour lutter contre les « changements climatiques » ! Comment ? En augmentant encore le prix des voitures neuves !

En effet, d’ici 2026, le gouvernement fédéral veut obliger les fabricants à produire 20% de voitures dites « zéro émission ». En 2030, cela atteindra les 60%. Et la totalité de l’offre en 2035. Cela se fera avec des crédits d’impôt, mais le gouvernement ouvre la porte à des sanctions contre les grandes marques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.

Le Youtubeur SerpentZA, spécialiste de la Chine, a montré dans une vidéo récente que le gouvernement chinois a eu une idée similaire. De forcer les entreprises à fabriquer des voitures électriques. Et vous savez ce qui est arrivé? Des dizaines de milliers de voitures ont été produites avec parfois seulement quarante kilomètres au compteur, pourrissent sur des terrains vagues. Car la population n’a pas les moyens de se les offrir!

Il y a même des rumeurs qui disent que le PCC est tellement désespéré de vendre des voitures électriques qu’il demande aux policiers de harceler les gens possédant des scooters ou des vélos électriques en leur donnant des amendes ou en saisissant leur seul moyen de transport. Comme quoi l’absurde n’a pas de frontières…

Voulons-nous vraiment que le gouvernement canadien fasse encore augmenter le prix des voitures et pénaliser plus de gens qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts? Les voitures électriques n’ont rien d’écologique, avec la question sensible des batteries, qui sont très coûteuses à recycler et à remplacer. La France, qui a interdit les véhicules au diesel dans les grandes villes, montre que la protection de l’environnement se fait toujours sur le dos des classes moyennes. On peut ainsi parler d’écologie punitive.

Anthony Tremblay

Originaire de La Baie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Anthony Tremblay a étudié en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke. Curieux de nature et passionné par les enjeux contemporains, il a parcouru le monde, explorant des pays tels que l’Indonésie, la Turquie et la Chine. Ces expériences l’ont marqué et nourrissent aujourd’hui ses réflexions sur la crise du monde moderne, les bouleversements technologiques et l’impact croissant des réseaux sociaux. Fort de son expérience d’enseignement de l’anglais en Chine, Anthony conjugue perspectives locales et internationales dans ses analyses. Il réside actuellement à Sherbrooke, où il partage son quotidien avec ses deux chiens.

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