Le racisme anti-blanc : la vérité que certains refusent de voir

Vous connaissez le racisme anti-blanc ? Pour certains sociologues ou chroniqueurs politiques, cela ne peut pas exister. Ou du moins, s’il y a une réaction contre les blancs, ce serait en réponse à des années d’oppression. Pourtant, si l’on fait le tour de la planète, on constate que ce racisme est devenu banal, voire même encouragé par les autorités de certains pays.

L’Afrique du Sud est un cas particulier. C’est un pays où une minorité blanche a longtemps tenu le pouvoir dans ce qui était alors le pays le plus riche – mais aussi le plus inégalitaire – d’Afrique. Elon Musk est le représentant le plus connu de cette minorité blanche dans un pays où les rivalités ethniques ancestrales sont nombreuses.

Or, le rêve de nation arc-en-ciel, promu par Nelson Mandela, fait maintenant place à une réalité implacable. Des partis encore plus radicaux que l’African National Congress (ANC), tels que les Economic Freedom Fighters, font du racisme anti-blanc leur principal combat politique. Les blancs sud-africains sont régulièrement victimes d’attaques, de viols, de meurtres.

On parle parfois des fermiers boers, cette communauté d’origine hollandaise installée depuis des siècles en Afrique du Sud, à qui Donald Trump a officiellement offert l’asile. Or, cette minorité finira un jour par disparaître sous la pression des gangs et des partis extrémistes. On ne compte plus les fermiers tués par des criminels.

Le Youtubeur SerpentZA, reconnu pour son contenu critique à l’égard de la Chine, nous offre un rare aperçu de l’intérieur de son pays d’origine, l’Afrique du Sud. Il affirme notamment qu’il déconseille à quiconque d’y aller, car il ne souhaite pas être responsable de la mort de quelqu’un. Nous n’avons pas de mal à le croire. Mais ce racisme anti-blanc ne se limite pas à l’Afrique. On le retrouve aussi ici, au Québec, et en Europe.

Au Québec, dans ce documentaire qui présentait l’arrivée d’élèves de la Gaspésie dans une école de Montréal, ceux-ci ont été insultés : traités de « plottes gaspésiennes », ou encore attaqués en raison de leurs origines québécoises. La culture québécoise est régulièrement ridiculisée dans les écoles montréalaises. Dans son livre Rhapsodie québécoise, l’auteur néo-québécois Akos Verboczy raconte une anecdote crève-cœur.

Il rapporte que dans son école, dans les années 90, des numéros de danse folklorique de divers pays ont été présentés aux élèves. Mais lorsque des danseurs d’une troupe de danse québécoise sont montés sur scène, les élèves se sont mis à rire et à les ridiculiser. Le lendemain, les professeurs d’origine québécoise ont senti le besoin de rappeler le respect à accorder au Québec, qui avait accueilli ces enfants venus d’ailleurs.

Visiblement, la situation n’a pas changé depuis. En Europe, ce racisme atteint parfois des niveaux dramatiques. Au Royaume-Uni, certains élèves non musulmans sont contraints d’imiter, voire de se convertir devant leurs collègues de classe musulmans. La prière est imposée dans certaines écoles.

Alors que dans la majorité des pays musulmans, il existe une relative tolérance envers les autres religions, les islamistes au Royaume-Uni imposent leur dogme aux Britanniques de souche. En France, les blancs sont victimes de manière disproportionnée d’attaques violentes. Cela mène parfois à la mort, pour un vulgaire téléphone portable ou une cigarette refusée.

La gauche radicale a beau retourner cela dans tous les sens, mais oui, le racisme anti-blanc existe. Il n’est pas le fruit d’un délire de militants d’extrême droite. C’est un phénomène documenté, visible sur les réseaux sociaux. Que ce soit en Afrique du Sud, au Québec, en France ou au Royaume-Uni, la fiction d’un monde raciste envers les seuls « racisés » se heurte à la réalité. Celle où certains ont même des privilèges comparativement aux blancs, à qui l’on interdit d’être fiers de leur culture.

Anthony Tremblay

Après des études en politique appliquée à l'Université de Sherbrooke, Anthony Tremblay s'est intéressé notamment aux questions sociales telles que le logement ou l'itinérance, mais aussi à la politique de la Chine, qu'il a visité et où il a enseigné l'anglais. Il vit à Sherbrooke avec ses deux chiens.

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