Selon un nouveau rapport du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), les Canadiens risquent d’être la cible d’acteurs étrangers, notamment la Russie, la Chine et l’Iran, qui tenteront d’influencer ou d’entraver leur vote lors des prochaines élections fédérales.
Le CST estime qu’une élection pendant la pandémie de COVID-19 pourrait accroître la menace d’ingérence étrangère en raison de la dépendance des Canadiens à l’égard d’Internet pour leurs besoins quotidiens.
Selon le rapport, le Canada est une cible potentielle en raison de son rôle actif sur la scène mondiale et les acteurs étrangers disposent des outils, de la capacité et de la compréhension du paysage politique canadien pour agir à l’avenir « s’ils ont l’intention stratégique. »
« Les acteurs de la menace peuvent utiliser des outils cybernétiques pour cibler le processus démocratique du Canada afin de modifier les résultats des élections, d’influencer le choix des décideurs politiques, d’influer sur les relations gouvernementales avec les partenaires étrangers et nationaux et d’avoir un impact sur la réputation du Canada dans le monde », indique le rapport.
Le rapport du CST intervient alors que l’on s’attend à ce que des élections anticipées aient lieu le mois prochain, le Premier ministre Justin Trudeau et les autres chefs de parti ayant déjà commencé à faire campagne.
Dans son rapport, l’organisme gouvernemental s’inquiète particulièrement de l’augmentation prévue du nombre de Canadiens qui voteront par correspondance. Le CST estime que des acteurs étrangers pourraient tenter d’utiliser les votes par correspondance pour saper la confiance dans les résultats des élections.
« Nous estimons qu’il est très probable que de fausses informations liant le vote par correspondance à la fraude électorale circulent au Canada en rapport avec la prochaine élection fédérale », selon le rapport.
Bien que la menace d’ingérence étrangère doive inquiéter les Canadiens, l’organisme gouvernemental a exprimé sa confiance en Élections Canada pour tenir une élection tout en gérant cette menace.
« Bien que toute modification du processus électoral puisse potentiellement accroître la cybermenace, nous évaluons que les changements prévus n’augmentent pas de façon substantielle la cybermenace pour le processus démocratique du Canada », peut-on lire dans le rapport.
Pour en lire davantage:
D’après un article de Ruchir Sharma publié dans le Financial Post le 2 juin 2025…
En cette fin de printemps chaude et humide, il faut dire que le mois des…
D'après un article de Drew Postey et Rory MacLean publié sur CTV News le 6…
D'après un article de Howard Levitt et Jarret M. Janis publié dans The Toronto Star…
D'après un article de Promit Mukherjee publié sur CTV News le 6 juin 2025 Le…
Alors que l’on commémore aujourd’hui le 6 juin 1944, date historique du Débarquement de Normandie,…