Les contribuables se verront facturer 70 millions de dollars cette année pour compléter le régime de retraite fédéral des députés, en raison du nombre insuffisant de décès parmi les retraités du gouvernement.
Selon le rapport actuariel sur le régime de retraite des parlementaires, les compléments atteindront 75,4 millions de dollars d’ici 2021, en tenant compte des intérêts.
« Le nombre de décès parmi les retraités a été inférieur aux prévisions », écrit le rapport.
« On s’attend à ce que le gouvernement élimine les déficits actuariels ».
Le plan de pension actuel garantit des paiements d’une moyenne de 69 800 dollars par an aux députés retraités qui ont servi au moins six ans en fonction.
« Le gouvernement Harper a réformé les pensions des députés de sorte qu’à partir du 1er janvier 2016, les députés payent une part beaucoup plus importante de leurs propres pensions, mais bien sûr, de nombreux députés ayant du service avant 2016 sont toujours soumis aux anciennes règles selon lesquelles les contribuables prennent une part beaucoup plus importante », a déclaré le directeur fédéral du Fonds des contribuables canadiens, Aaron Wudrick, à propos de cette initiative.
« Le coût des pensions des députés devrait également servir d’avertissement au gouvernement fédéral, car s’il ne réforme pas les pensions du secteur public au sens large — avec des centaines de milliers d’employés ayant actuellement droit à des pensions à prestations définies — le coût pour les contribuables dans les années à venir pourrait être énorme ».
En avril, les parlementaires ont reçu une augmentation automatique de salaire de 2,1 %. L’augmentation de salaire a fait grimper le salaire des députés de 3 750 dollars par an en moyenne, pour atteindre 182 656 dollars par an.
À l’époque, l’ancien chef conservateur Andrew Scheer, le premier ministre Justin Trudeau et le chef du NPD Jagmeet Singh ont tous promis de verser leur contribution à des œuvres de charité pendant que la pandémie continue de faire des ravages dans la vie des Canadiens.
Les critiques ont demandé que les fonctionnaires du gouvernement fédéral subissent une réduction ou un gel des salaires alors que leurs concitoyens sont sans emploi à cause des mesures prises par le gouvernement fédéral.
En octobre, la sénatrice Lucie Moncion, basée en Ontario, a présenté une motion visant à reporter les hausses de salaire afin « d’éviter que les privilèges dont jouissent les sénateurs ne soient déconnectés de la dure réalité économique à laquelle sont confrontés de nombreux Canadiens ».
La motion aurait pour effet de geler les augmentations de salaire automatiques pour les membres de la Chambre des communes et du Sénat.
Un texte de tnc.news.
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