Le gouvernement a instauré trop tard les interdictions de voyager liées à la grippe COVID-19 et les Canadiens les tiennent pour responsables, selon un sondage commandé par le gouvernement fédéral.
Au début de 2021, le ministère des Finances a versé 59 775 $ à Quorus Consulting Group Inc. pour ses conclusions, comme le rapporte le Blacklock’s Reporter.
« En ce qui concerne les erreurs du gouvernement fédéral, beaucoup estiment que le gouvernement aurait dû fermer les frontières plus tôt qu’il ne l’a fait », peut-on lire dans le rapport du ministère des Finances.
Le 11 janvier 2020, le premier décès lié au COVID-19 a été annoncé en Chine. Taïwan, les États-Unis et l’Australie ont tous restreint les voyages en provenance de Chine dans les semaines qui ont suivi. Entre-temps, le 29 janvier 2020, l’Agence de la santé publique a insisté sur le fait que les Canadiens pouvaient se rendre en Chine en toute sécurité et vice-versa. Environ 1 796 voyageurs sont arrivés au Canada en provenance de Wuhan au cours de cette période.
La fermeture de la frontière et l’interdiction des vols internationaux étaient initialement désapprouvées par le gouvernement libéral, qui craignait une « discrimination » à l’égard des Sino-Canadiens. Les notes de la ministre de la Santé Patty Hajdu lors d’une téléconférence du 12 février 2020 indiquaient : « Nous restons préoccupés par l’anxiété sociale, la désinformation et la discrimination dans la communauté sino-canadienne avec le coronavirus. »
L’absence d’interdiction de voyager n’est qu’un exemple de la façon dont le gouvernement Trudeau a bâclé la réponse du Canada au COVID.
Aussi tard que le 29 mars 2020, la ministre de la Santé Patty Hadju affirmait que « le risque de propagation du [COVID-19] au Canada reste faible. » Mme Hadju a ensuite qualifié les personnes sceptiques quant aux statistiques chinoises sur le COVID-19 de « théoriciens de la conspiration », soulignant la nécessité de « travailler ensemble à l’échelle mondiale ».
Lorsque la Chine a avoué que ses chiffres étaient faux, Mme Hadju a redoublé d’ardeur et a refusé d’admettre qu’elle avait commis une erreur en faisant confiance au régime communiste.
Malgré les fausses données de la Chine, le gouvernement Trudeau a continué à faire confiance au régime. Alors que de nombreux pays développaient des vaccins, le gouvernement canadien a choisi de ne pré-commander des doses qu’à CanSino Biologics, une entreprise chinoise surveillée par les services de renseignement.
Le Canada a également été confronté à une pénurie de masques faciaux, ce qui a obligé le gouvernement à en acheter à des prix excessifs sur le marché libre. Pour certaines commandes, le gouvernement a dû payer jusqu’à 10 $ par unité. Il a ensuite été révélé que l’Agence de la santé publique du Canada a détruit 2 millions de masques N95 de la réserve nationale en 2019. Bien que l’agence affirme que les masques étaient périmés, de nouveaux masques n’ont jamais été commandés.
« [La pandémie de COVID-19] demeure centrale dans la vie des Canadiens et joue un rôle important dans la façon dont ils perçoivent le gouvernement fédéral et le rôle qu’il devrait jouer à court et à moyen terme », peut-on lire dans le rapport du gouvernement.
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