Les crises sont des opportunités : le Québec doit exploiter ses ressources gazières et pétrolières pour s’émanciper du géant américain

Les entrepreneurs le disent : des crises naissent des opportunités. L’histoire nous montre que les plus grands projets sont souvent nés de bouleversements technologiques, de crises économiques ou de conflits. Dans le contexte des tensions commerciales avec les États-Unis, le Québec a aujourd’hui une occasion unique de développer son extraction de gaz et de pétrole.

Un Québec énergétiquement souverain

Le Québec restera dépendant des États-Unis et de son instabilité politique tant qu’il ne diversifiera pas ses partenaires économiques. L’Europe, en quête de fournisseurs plus fiables, n’attend que nous pour exploiter notre potentiel énergétique.

Plutôt que de s’approvisionner auprès de régimes hostiles à l’Occident – Algérie, Azerbaïdjan, Qatar – qui, en plus de ne pas partager nos valeurs, financent parfois le terrorisme, l’Europe aurait tout intérêt à s’allier à un fournisseur stable et prévisible comme le Québec.

Une demande énergétique mondiale en explosion

Le coût de l’énergie explose partout, et l’Europe en paie le prix. En France, la hausse des factures énergétiques pousse de plus en plus de citoyens à envisager de s’installer au Québec comme solution, où l’énergie demeure abordable.

La dépendance de l’Europe à la Russie a révélé une vulnérabilité dangereuse, même si des alternatives ont été trouvées. Les régimes autocratiques ne sont pas des partenaires fiables, et la Russie continue de vendre du pétrole par des circuits détournés via des pays comme l’Inde.

Dans ce contexte, le Québec a tout à gagner en misant sur son potentiel énergétique.

Un levier économique majeur pour le Québec

Exploiter nos ressources naturelles pourrait générer d’importants revenus pour financer le système de santé et d’autres services publics.

Avec un gouvernement québécois limité dans ses moyens d’augmenter ses revenus sans alourdir encore davantage le fardeau fiscal des citoyens, l’exploitation énergétique est une alternative crédible et nécessaire.

De plus, se détacher de la dépendance américaine permettrait au Québec de renforcer sa souveraineté économique et géopolitique.

L’Europe a tout à gagner d’un partenariat avec le Québec

La France et d’autres pays européens ne se tournent pas vers l’Algérie ou le Qatar par plaisir.

  • Le régime qatari est bien connu pour son financement du terrorisme.
  • L’Algérie, dirigée par Abdelmadjid Tebboune, multiplie les provocations envers la France pour des raisons politiques internes.
  • La Russie, toujours en guerre contre l’Ukraine, reste une puissance hostile dont l’Europe ne peut se permettre de redevenir dépendante.

Si François Legault reconnaît déjà la pertinence des projets énergétiques, il doit maintenant passer à l’action en levant le moratoire sur l’exploitation des ressources naturelles.

Un choix stratégique pour l’avenir

Il est possible de miser sur des énergies fossiles de manière responsable, sans compromettre la transition énergétique.

Le cas du nucléaire est un excellent exemple : longtemps diabolisé après Tchernobyl, il est aujourd’hui réhabilité comme une solution énergétique incontournable.

Le gaz et le pétrole ne disparaîtront pas de sitôt. Ne pas les exploiter revient à se priver d’une richesse essentielle pour bâtir l’avenir que nous voulons.

Conclusion : un virage nécessaire

L’heure n’est plus à l’hésitation. Le Québec doit saisir cette opportunité et investir dans ses ressources énergétiques.

Refuser de le faire, c’est rester dépendant d’un voisin imprévisible et laisser d’autres nations profiter d’une demande mondiale qui ne faiblit pas.

Il est temps d’agir.

Anthony Tremblay

Originaire de La Baie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Anthony Tremblay a étudié en politique appliquée à l’Université de Sherbrooke. Curieux de nature et passionné par les enjeux contemporains, il a parcouru le monde, explorant des pays tels que l’Indonésie, la Turquie et la Chine. Ces expériences l’ont marqué et nourrissent aujourd’hui ses réflexions sur la crise du monde moderne, les bouleversements technologiques et l’impact croissant des réseaux sociaux. Fort de son expérience d’enseignement de l’anglais en Chine, Anthony conjugue perspectives locales et internationales dans ses analyses. Il réside actuellement à Sherbrooke, où il partage son quotidien avec ses deux chiens.

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