Traduit de l’anglais. Article de Denise Paglinawan publié le 23 avril 2023 sur le site du Financial Post.
L’opinion des Canadiens sur la retraite évolue considérablement avec l’augmentation du coût de la vie et l’allongement de l’espérance de vie, et l’idée de prendre sa retraite à 65 ans est l’une des premières victimes de cette évolution.
Soixante-quatorze pour cent des Canadiens âgés de 24 à 44 ans affirment que l’âge conventionnel de la retraite – avec la notion qu’il représente un arrêt brutal de la vie professionnelle – est un concept dépassé, selon un sondage national Léger publié par Wealthsimple Inc.
« (Les jeunes générations) recherchent la flexibilité, la personnalisation et le contrôle de leur avenir, plutôt que de se sentir contrôlées par la sagesse conventionnelle », a déclaré Mike Katchen, directeur général de Wealthsimple.
Selon l’étude, de nombreux milléniaux et Canadiens de la génération Z aspirent à une forme moderne de retraite qui leur permette de poursuivre leurs passions personnelles et professionnelles tout au long de leur vie d’adulte, au lieu de suivre un parcours professionnel linéaire jusqu’à la retraite. Il pourrait s’agir d’un mélange hybride de travail, de voyages, de bénévolat et d’activités entrepreneuriales, ou de tout cela à la fois.
Cette évolution des idées sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée intervient alors même que la vie quotidienne devient moins abordable.
Selon Wealthsimple, les facteurs qui ont soutenu les générations précédentes sur la voie de la retraite, telles que l’achat d’une maison ou la perception d’une pension versée par l’employeur, ne sont plus aussi accessibles aux Canadiens d’aujourd’hui.
Environ 60 % des travailleurs canadiens n’ont pas accès à un régime de retraite professionnel.
« Cette nouvelle vision de la retraite n’est pas seulement motivée par un climat économique difficile », a déclaré M. Katchen. « Il s’agit d’une nouvelle perspective sur l’avenir ».
Selon l’enquête, 41 % des personnes âgées de 25 à 44 ans se disent motivées pour prendre leur retraite bien avant l’âge de 55 ans.
Les personnes interrogées ont déclaré que c’était pour pouvoir poursuivre de plus grandes ambitions liées à une petite entreprise, au conseil, à un travail à but non lucratif, à des projets de passion ou à des activités créatives. Ces ambitions reflètent un désir croissant de « travailler pour vivre » – plutôt que de « vivre pour travailler », surtout lorsque c’est pour quelqu’un d’autre.
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